L’inspecteur général du travail et le SLECG (Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée) étaient de nouveau autour de la table ce mardi, 22 mai. En toile de fond, la hausse du salaire de base à huit millions GNF. Mais, les lignes n’ont pas bougé selon Oumar Tounkara, 2è secrétaire général adjoint du SLECG. «Le gouvernement campe sur sa position : ce n’est pas possible de donner les huit millions. Nous enseignants, avons exigé les huit millions, les services de recettes fonctionnent à plein temps. Depuis 20 jours, nous sommes en négociation, aucune proposition ne nous a été faite par le gouvernement, pour qu’on parle de concession ».
L’autre affaire qui fait grincer les dents, c’est la réhabilitation des enseignants et syndicalistes mutés pour fait de grève. Là encore, aucun n’a été rétabli. Toujours est-il que cette fois, les syndicalistes ne comptent pas lâcher prise. « A partir du 26 mai, si aucune proposition allant dans le sens de la satisfaction de nos revendications n’est faite, nous allons prendre la décision qui s’impose », prévient Oumar Tounkara.
Alya Camara, l’inspecteur général du travail, facilitateur des négociations soutien qu’on ne peut pas être plus clair : « Ce n’est pas possible d’accéder à la demande des syndicalistes, et aussi une contre-proposition. Je ne suis pas là pour épiloguer sur la position du gouvernement. Je pense que la question doit être posée à la partie gouvernementale. Moi, je fais de la médiation. Je ne représente pas le gouvernement à ce stade ».
Cependant, il demande aux antagonistes de réfléchir sur les positions et fonde l’espoir sur un éventuel déclic.