Les plages de Takonko et Rogbané, à Taouyah, commune de Ratoma, ce n’est pas la joie. Les tenants de ces plages n’ont pas repris le travail, du moins pour l’instant pour cause de salubrité. Les coins ont été fermés au public depuis quatre ans.

Mohamed Lamine Sylla, administrateur gênant de la plage de Rogbané explique : « On a un partenariat avec l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) qui est venue vers nous avec un programme d’assainissement  de nos  plages. Quarante cinq jeunes sont sur le terrain pour nous aider à assainir les lieux. Et ça évolue bien ».

Gaston Tamba Tenguiano, chargé de complication de l’association des fondateurs de la plage de Takonko, explique que bien avant l’annonce de la réouverture des plages, Mathurin Bangoura, gouverneur de Cona-cris leur avait soumis un cahier de charge dans lequel il y a l’assainissement, l’aménagement et la sécurité des personnes sur les sites. A date, tous les points ne sont pas mis en exécution.

Parlant de sécurité, les gérants disent avoir recruté des agents et pensent pouvoir offrir un service minimum, bientôt. « Une fois cela, nous contacterons les commissariats de polices et pourquoi pas les escadrons de gendarmerie pour renforcer notre équipe. En attendant, nous cherchons à gérer les visiteurs », martèle Tenguiano Tamba Gaston.

Selon lui, pour avoir accès a sa plage, le client est soumis au paiement de 1 000 GNF. Un montant « symploque » pour entretenir les agents en charge de l’assainissement, en attendant la fin des travaux.

Abordant le nombre de visiteurs, Gaston soutient qu’il est prématuré de donner un chiffre, mais il reste encore faible à Takonko pour le moment.

Même son de cloche de la part de Mohamed Lamine Sylla, l’administrateur gênant de la plage de Rogbané. Cependant, il laisse entendre qu’ils n’ont pas encore commencé à vendre des tickets d’entrée. Libre choix aux visiteurs de contribuer pour les travaux en cours.

Pour le moment, aucune date n’est annoncée pour la fin du réaménagement des deux plages conformément au cahier de charge. Les responsables rassurent seulement qu’ils s’emploieraient à mettre à exécution les points de l’accord intégralement.