Les musulmans du monde ont débuté le jeûne le jeudi 17 mai. Chaque mois de ramadan les prix des denrées de première nécessité grimpent en flèche. C’est presque une tradition. Contrairement aux flambées des années précédentes, cette année on constate une légère augmentation des prix des denrées. C’est le cas du mil, du maïs et du fonio, qui sont presque les aliments les plus consommés en cette période de pénitence.
Le prix du sac du maïs pilé avant le mois du ramadan était vendu à quatre cent cinquante mille (450 000 fg) à raison de 5000 fg le kilo. Pendant ce mois de ramadan le sac est revendu à cinq cent cinquante mille (550 000 fg) à raison de 6000 fg le kilo. Le sac du mil aussi coûte également (550 000 fg), à raison de 6 000 fg le kilo. Par contre, d’autres prix ont baissé tel que le sucre, l’huile, l’oignon, etc… Un kilo de sucre qui se vendait à 8000 fg, en ce mois se revend dans certains marchés de 6500 à 7000fg. Avant le ramadan, une boite de mayonnaise se vendait à 26000 fg, présentement on le revend à 28000 fg, un bidon d’huile de palme de 5l était à soixante-cinq mille (65000 fg) et cent dix mille (1100 000fg). Le bidon de 20l était vendu à deux cent dix mille (210 000 FG). Le bidon de 5l d’huile rouge se revendait également à soixante mille, prix qui n’a pas changé pendant le mois de ramadan. Un sac de riz blanc qui se vendait à deux cent quatre-vingt-dix mille (290 000 fg), présentement on revendu à deux cent quatre-vingt mille (280 000). Quant au lait en poudre un kilo était à quarante mille (40 000 fg), maintenant il est revendu à quarante-cinq mille (45 000 fg).
« Si les prix des denrées alimentaires pouvaient diminuer chaque année de la sorte, les musulmans pourront jeûner sans difficulté. Parce que, sans vous mentir la dépense du mois de ramadan est plus que les onze autres mois. Remercions Dieu, mais également les commerçants qui ont pu avoir une prise de conscience en diminuant quelques prix cette année » a confié Abdoulaye Bah, un consommateur.
A rappeler qu’une semaine avant le mois de ramadan, le Sheriff du GOHA (Groupe Organisé des Hommes d’Affaires) Mohamed Abdallah, avait demandé en marge d’une conférence de stress qu’il a animé à Cona-Cris, pour demander aux opérateurs économiques de baisser au maximum possible les prix des denrées de première nécessité afin de faciliter aux musulmans le jeûne. Apparemment l’appel a été suivi.