Le baccalauréat unique session 2018 a été lancé ce mercredi 27 juin sur l’ensemble du trottoir national. Dans la commune de Ratoma, 12 865 candidats dont 5511 filles affrontent l’examen. Ils sont repartis entre trois profils : sciences sociales (6462 candidats dont 2923 filles), sciences mathématiques (4661candidats dont 1722 filles), sciences expérimentales (1742 dont 866 filles).
Au lycée Kipé, un des centres, c’est Casimir Diawora, le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, qui a donné le coup d’envoi de l’épreuve d’Economie. Entouré de ses collègues, il a tenté de moraliser les candidats et leurs surveillants. « Pour les candidats, c’est un grand évènement parce que le baccalauréat est un diplôme qui va faire date dans votre vie. Pour les surveillants, vous allez passer une épreuve en même temps que ceux que vous surveillez. Parce que c’est sur vous qu’on compte pour la réussite de ces examens, sur votre rigueur, mais sur la justice que vous allez employer et surtout vos capacités managériales pour empêcher la fraude. Parce que le bon surveillant n’est pas celui qui élimine tous les fraudeurs. C’est celui qui empêche la fraude, qui contrecarre les stratégies de fraudes ». D’où la mise en place de dispositifs pour atteindre cet objectif, explique Bakary Camara le DCE de Ratoma. « Vous avez le jury de surveillance, un jury chargé de la supervision, des superviseurs nationaux, régionaux et communaux, un délégué par centre choisi par le département, les chefs de centres, un secrétariat qui s’occupe de la réception des copies, de leur emballage et de leur acheminement ». Dans les centres visités, on pouvait constater la présence des agents de securité, des agents de la santé, des kits sanitaires pour sécuriser les centres d’examen et pour prendre en charge les élèves qui se plaignent de douleurs, déclare le directeur communale de l’education de Ratoma. Depuis un certain temps, les examens sont placés sous le signe de la « tolérance zéro ». Comme pour dire que seulement les méritants passeront l’épreuve. Celui qui outrepasse cette mesure s’exposera à des sanctions prévient Bakary Camara. « Tous les acteurs qui sont impliqués dans le déroulement des examens sont soumis à cette règle. Le jury de surveillance, les superviseurs, les candidats. En cas de défaillance, la loi s’appliquera. Il n’est pas exclu qu’un acteur défaillant soit traduit devant la justice».
Quelques temps après le lancement de la première épreuve, le premier ministre Kassory Fofana a visité quelques établissements scolaires. Objectif, s’assurer du bon déroulement du baccalauréat unique. Ensuite encourager les candidats: « L’organisation est quasi-parfaite, le ministère a pris les bonnes dispositions. Les enfants sont installés à temps, les épreuves ont été lancés à temps. Ce sont mes impressions positives. Maintenant, les enfants je leur souhaite bonne chance pour que cet examen essentiel, qui permettra de quitter d’un cycle pour un autre, se passe dans des bonnes conditions ». Le baccalauréat unique constitue la dernière phase des examens au compte de l’année 2018. Il prendra fin le samedi 30 juin.