Les passations de sévices continuent. Jeudi soir, Bouba Big-up a filé les clés du département de l’Industrie et des PME à son successeur, Le P’tit Bout Kamara. Une charge que ce dernier va cumuler avec son poste de conseillé spécial du Grimpeur. Big-up, après les salamalecs a fait son bilan après 3 ans : élaboration du code des investissements, élaboration de la charte nationale des PME, du répertoire national des PME et de la stratégie nationale de la propriété intellectuelle, amélioration du classement Doing Business de la Guinée (173è en 2015, 151è en 2018). Élaboration du cahier des charges des entreprises avec les normes homologuées de la CEDEAO, la numérisation des archives du ministère, un bus pour le personnel et la création de « 600 » petites entreprises pour 2 000 emplois. Big-up voudrait que son successeur viabilise et sécurise les zones industrielles, et la cession des unités industrielles revenues dans le portefeuille de l’Etat.
Le ministre entrant, Petit Bout Kamara, reste sur ses gardes. S’il s’engage à travailler avec l’équipe qu’il a trouvée, il se réserve de promettre quoi que ce soit avant de rencontrer son staff, pour savoir « où en est-on, et où voulons-nous aller ensemble ». Il encourage néanmoins l’émulation et l’innovation, et envisage de lancer un concours national de l’innovation, et peut-être organiser un salon de l’industrie.
Selon les aigris, Le P’tit Bout ne serait pas satisfait de ce poste. Lui voulait non seulement garder son poste à la Présidence mais aussi gérer le ministère des Télécomplications et de l’économie numérique où trône un certain Mousto Mamy Diaby. Le Grimpeur y aurait opposé une fin de non-recevoir. Mamy Diaby est un fidèle parmi les fidèles, pas question de le déboulonner. Les mêmes aigris racontent qu’il pourrait y avoir des embrouilles entre lui et Gabriel Curtis, dont les prérogatives se recoupent. Presque. Ça promet !