La loi portant réglementation de la circulation des taxis-motos dans le centre-ville de Kaloum qui devait entrer en vigueur à partir de ce lundi 25 juin a été reportée à une date ultérieure par Otis Keira, manitou de l’ (in)sécurité et de la protection civile. Interrogé sur la question, ce lundi 25 juin, il a affirmé que le report est justifié par le souci d’éviter une perturbation éventuelle des examens nationaux qui ont débuté depuis le 20 juin pour finir le 30 juin. « Nous avons demandé le sursis à l’exécution pour permettre aux élèves, étudiants qui doivent participer aux examens nationaux de les passer dans de très bonnes conditions. Vous savez tous qu’au cours de l’année scolaire, le secteur éducatif guinéen a enregistré une perturbation durant des mois. Donc il ne faudrait pas en rajouter à la sauce. Raison pour laquelle le ministère a estimé qu’il faut attendre et profiter de cette trêve d’un mois, c’est-à-dire à partir de ce 25 juin jusqu’à la fin du mois de Juillet pour appeler à l’esprit civique et patriotique des conducteurs de motos taxi » a expliqué le manitou de l’ (in)sécurité et de la protection civile.
Sur ce, le dit mystère compte travailler sur le terrain avec le syndicat des transporteurs des motos-taxi pour que tout rendre dans l’ordre. « D’ailleurs c’est pour cette raison que je les invite à se rapprocher du Centre d’Administration Automobile de Cona-Cris (CADAC), situé à Matam pour se mettre en règle ». Car selon lui, ces conducteurs de taxis motos ignorent que leur profession à des exigences qui sont contenues dans l’acte réglementant et régissant leur activité.
Il estime tout de même qu’ils doivent se soumettre à certaines obligations notamment : le port du casque, la détention du permis de conduire de type A ou A1. L’équipement de leur moto de repose pied ou le port de casque par le passager. Ils doivent éviter les surcharges, le transport des femmes enceintes. Toutes ces obligations sont à leur charge. « Il faudrait qu’ils respectent ces prescriptions réglementaires afin qu’ils puissent vaquer à leurs activités en toute quiétude et en toute sécurité ». L’opération va démarrer à partir du 1er Août prochain.
Otis Keira pour terminer, exhorte nos compatriotes conducteurs de taxi motos à plus de compréhension parce que selon lui, « ce n’est ni une mesure unilatérale, ni un acharnement, ni un harcèlement contre eux mais plutôt c’est une façon de réglementer la circulation et surtout assurer la sécurité routière dans notre pays ».