Les « Farces sociales » de Guinée avaient promis de déverser plus d’un million de personnes dans les rues de Cona-cris, à l’occasion d’une marche pacifique ce lundi 16 juillet sur toute l’étendue du territoire, pour contraindre le régime Grimpeur à revenir sur la dernière augmentation des prix du carburant à la pompe. Elles sont tombées sur un os. Le Gouv des problèmes quotidiens de Cona-cris, Mathurin a opposé un niet catégorique à tout rassemblement dans la capitale guinée-haine. Face cette détermination, les « Farces sociales » ont fléchi et ont transformé leur mouvement en une journée ville-morte exceptionnellement à Cona-cris, en attendant d’attaquer la décision à la basse-cour suprême.
Un mot d’ordre diversement suivi dans la ville
Jusqu’en début d’après-midi, les activités tournaient au ralenti sur la route Leprince. Sur l’axe Cosa-Sonfonia, la rue était presque déserte, la circulation au point-mort, stations service, boutiques et magasins fermés. Des véhicules de police et de la gendarmerie stationnés dans les ronds-points de la T5, de Enco 5, Cosa et Bambeto. Mais également à certains points chauds de la Banlieue, au carrefour-marché à Wanidara, à Château tout près de Enco5 ou encore au camp-carrefour à Cosa. Le long de la route, des ados et les flics se regardent en chiens de faïence.
Sur l’autoroute Fidel Casse-trop, la circulation était fluide, même si la majorité des commerces étaient fermés. Quelques voitures de police étaient visibles, notamment aux abords des ponts. Le marché Madina n’a pas connu son plein habituel. Au niveau de la casse de Kenien, les activités continuaient comme si de rien n’était.
La journée pour l’instant est globalement calme. En attendant peut-être la marche verte organisée demain mardi par les leaders syndicaux, ou les nouvelles consignes des « Farces sociales ».