Pita, à l’instar d’autres villes du pays, a largement suivi le mouvement de grève déclenché par les centrales syndicales CNTG et l’USTG suite à la récente augmentation de 25 pour cent du prix du carburant à la pompe. Au centre-ville, les activités sont complément paralysées. Le marche préfectoral est fermé. Jusqu’à 13h, les ponts de Peti à l’entrée de la ville et celui de Koubi étaient fermés au trafic par des agents du syndicat des transporteurs de Pita, provoquant une paralysie totale. « Nous allons libérer la voie à ceux qui viennent de Conakry, et bloquer ceux qui quittent la ville » dixit un agent syndical sous couvert de l’anonymat. « Comme vous le constatez, la  circulation est bloquée. Pourtant je voulais bien voyager pour Conakry, j’ai un cas de force majeur » explique un passager. Depuis le matin la pluie tombe abondamments. Pour le moment, le syndicat est très déterminé à suivre le mouvement jusqu’au soir.

Bah Mamadou depuis Pita