Le SLECG, Syndicat Libre des gens-saignants et Chercheurs de Guinée et son leader Abou Soumah s’engagent à nouveau dans une “rébellion”. Comme l’opposition respire-lacrymogène qui réclame toujours les résul…tares des sélections munici-pâles du 4 février dernier, Soumah et compagnie, qui étaient sur les braises ce mardi 24 juillet à leur siège à Donka, exigent eux aussi du goubernement la publication des vrais résul…tares des examens nationaux. Ils sont catégoriques, ceux publiés par le mystère de l’Education nationale sont loin de refléter la réalité : « Après enquête et analyse, le SLECG trouve que ces résultats ne reflètent pas la prestation des candidats. Il demande en conséquence la publication des vrais résultats et suggère aux élèves et aux parents d’élèves de se prêter à la vérification » déclare le secrétaire gênant du SLECG. Pour étayer ses révélations, Abou Soumah a exhibé un certain nombre de statistiques tirées du rapport de la commission correction, notamment dans des épreuves comme la chimie, l’anglais ou encore la philosophie  

En Sciences Mathématiques, en chimie : il ya eu24 432copies corrigées, les notes inférieures à 10 :9749 soit 39,90%.Les notes supérieures à 10 :14 683 soit 60, 09 %.En anglais,37, 70 %auraient eu 10 ou plus. En sciences expérimentales sur les21 860 copies, seulement8 380ont obtenu une note inférieure à 10, soit 39,78 %. Les12 683autres, soit plus de 60 %,les candidats ont obtenu des notes supérieures à 10. Dans cette même option, en anglais,37, 39 %auraient franchi la barre des 10 points exigés. En Franco-arabe, profil sciences expérimentales,183 candidatsont affronté l’épreuve de chimie. Seulement43 candidatsont eu une note inférieure à 10, les autres ont tous eu 10 ou plus. En Anglais, profil sciences sociales,47 % des candidatsauraient obtenu la moyenne. En philosophie, profil sciences sociales, les admis seraient dans l’ordredes 23% ; 12,53% pour les sciences mathématiques et 21 % pour les sciences expérimentales. Pour les responsables du SLECG, ces statistiques constituent une preuve éloquente que les candidats ont excellemment travaillée. « C’est ce qui nous amené à exiger que les vrais résultats sortent. Ce n’est pas le SLECG qui est responsable de cette situation » martèle le secrétaire gênant du mouvement. Et dans le rapport rédigé par la commission correction, il est mentionné que cette année, dans le lot des notes supérieures à 10. La plupart des candidatsont obtenu 17, 18 ou 19,5.

Pourtant, certains membres du goubernement ou des dignitaires du pouvoir en place ont laissé entendre que la crève des bouffe-la-craie en février dernier est à la base de cet échec, notamment au baccalauréat. Faux, rétorque Aboubacar Soumah. Pour lui, les raisons sont entre autres : « Le retard de la ténue des ateliers régionaux, la précipitation dans l’organisation des examens, le manque d’écart entre les différents examens, la diminution du nombre des surveillants, de correcteurs, de secrétaires, alors que l’effectif des candidats a augmenté. Le choix des personnes qui ne sont pas enseignants dans la supervision et le secrétariat. Le manque de cahier de brouillon, le retard dans l’acheminement des sujets, l’absence de délégués à certains endroits, la politisation des examens. Le décalage entre le nombre de correcteurs déclarés et celui existant ». Au SLECG les gens-saignants sont convaincus que le goubernement est en train de faire revenir le concours de façon implicite, en déclarant les admis selon les places disponibles dans les universités publiques et surtout en ignorant les superbement les universités privées.