C’est ce vendredi 6 juillet que la première crève perlée, enclenchée par l’Inter centrale CNTG-USTG prend fin. Ces trois journées de protestation ont été initié par le mouvement syndicale pour fustiger la décision unilatérale du Cas-sorry Fofana d’augmenter les prix des produits pétroliers à la pompe dans le pays depuis le 1er juillet. Cette crève a donné lieu à des affrontements entre jeunes et forces de (dés)ordre dans de nombreux quartiers réputés être les points chauds de Cona-cris.

Sur la route Leprince, la circulation reste toujours bloquée entre Sonfonia et Enco 5. Les commerces et les stations service fermés. Des jeunes adolescents règnent en maîtres absolus des lieux. Aidés par les syndicaleux de la zone, ils pourchassent tout taxi-motard qui tente de se frayer un chemin. Depuis hier, les taxi-motos ont été interdits de circulation. Les transversales menant à Kobaya et sur l’autoroute Fidel casse-trop sont également sous le pouvoir des grognons. Des badauds surchauffés, certains armés de ciseaux et d’autres armes blanches profitent de cette cacophonie pour dépouiller les passants de leurs biens. Depuis la journée d’hier jeudi, aucun dispositif sécuritaire n’était visible. Les flics étaient cloîtrés tranquillement dans la cour de l’escadron mobile de Wanidara-rails. À Enco5 où la CMIS est pratiquement contigue au rond-point, c’était presque le même scénario, un seul camion à eau chaude pour dissuader les éventuels provocateurs. À la T7, les enfants contrôlaient la situation. Mais dans l’après-midi de ce vendredi, les affrontements ont repris entre jeunes et flics, notamment à la T5. Les flics, excédés par la provocation à outrance des ados ont fini par sortir de leur discrétion. Ils pourchassent actuellement (13h 15) les jeunes jusque dans le quartier. C’est le sauve-qui-peut en haute banlieue !