A l’occasion de la conférence de stress que l’opposition respire-lacrymogène a organisée hier mardi 7 août, à la maison commune des journaleux, le prési de l’UFDG a apporté un démenti formel aux accusations qu’El Tigre Konaté a portées contre sa personne. Dans une récente sortie médiatique, l’ancien homme fort de transition acte 2 a indiqué que plusieurs personnalités politiques de haut calibre avaient tenté de le corrompre pour qu’il fasse pencher la balance en leur faveur lors de la sélection pestilentielle de 2010. Parmi ces leaders, il y a bien évidemment la Petite Cellule Dalein Diallo. Mais ce mardi, le chef de pile de l’opposition a balayé ces accusations du revers de la main : « Je n’ai jamais rencontré le général Sékouba deux-à-deux. Je ne sais pas de quelle corruption il parle. Je ne lui ai jamais rien proposé. Je n’ai jamais envoyé quelqu’un le voir ».
Pour le prési de l’UFDG, sa victoire était si certaine qu’il n’avait pas besoin de mettre la main à la poche : « J’étais sûr de ma victoire, j’avais 44% et Alpha avait un score minable de 18%, je n’avais aucun doute que je gagnais. Je n’avais pas besoin de corrompre quelqu’un. Pour moi, avec le soutien de Sidya et de Abé Sylla, il n’y avait aucun moyen (de perdre), sauf avec cette fraude massive qui a été organisée. Permettez-moi de ne pas citer tous ceux qui ont fait pression sur la CENI pour qu’on me refuse cette victoire ». Une chose est sûre, la pilule de la défaite de 2010 a encore du mal à passer chez le patron du principal parti de l’opposition guinéenne.