Les résultats des travaux sur la prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent dans les zones à risques de la Guinée ont été présentés, ce mercredi 27 mars à Mory Sangaré et Sékou Jamal Bangoura, respectivement ministre de l’Education nationale et Secrétaire général aux affaires religieuses.
Ces travaux ont été menés par une équipe de techniciens en partenariat avec l’UNFPA, l’OIM et l’UNESCO visent à améliorer la compréhension du phénomène et la mise en place des mécanismes d’alertes précoces. Les écoles franco-arabes, les foyers coraniques, les mosquées sont entre autres les lieux ciblés pour vulgariser ces enseignements. A cet effet, les porteurs du projet de prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent dans les zones à risques de la Guinée sollicitent :
-Les écoles Franco-arabes et les foyers coraniques délivrent des formations conforment à la politique nationale d’éducation définie par l’État qui, en partenariat avec la ligue islamique, veille sur la pédagogie et assure la mise en œuvre et le contrôle des enseignements dispensés.
-La propagande radicale et extrémiste dans les mosquées et au sein des communautés est ciblée et réduite.
-Des opportunités d’insertion socioéconomiques sont identifiés et les capacités renforcées pour les sortants des écoles Franco-arabe, les foyers coraniques et pour les migrants retournés, dont la vulnérabilité à la propagande extrémiste, les capacités et les choix professionnels seront connus à une initiative de recherche action.
La rencontre de ce mercredi était également marquée par des plaidoyers devant permettre le projet d’atteindre son objectif. C’est notamment de procéder à un réaménagement de son programme et à l’accélération de sa mise en œuvre. Le ministre de l’Education nationale et le secrétaire général de la ligue islamique nationale ont à leur tour loué les efforts fournis pour la mise en place de ce projet. A leur tour, ils se sont engagés à apporter leur contribution pour sa réussite.
Lébéré Baldé