Mama Kanny Diallo, ministre du Plan et du développement comique était face à la presse, ce lundi. Elle a présenté les acquis du régime grimpeur depuis son élection. En 2009, dit-elle, le PIB était négatif (-1,1%), le revenu par tête d’habitants (-3,4%) la pauvreté touchait 3 guinéens sur 5, la réserve de change amenuisée. Mais entre 2011-2015, il y a eu des « grandes réformes » qui ont abouti au point d’achèvement de l’initiative PPTE, Pays pauvres très endettés qui a conduit à un a taux de croissance du PIB a 5,4% en moyenne sur la période 2010-2012. Selon la ministre, cette croissance a été réduite par les manifestations politiques après les législatives de 2013 et la maladie Ebola a porté la croissance à 3,8% en moyenne entre 2013 et 2015.
De 2016 à nos jours, « il y a eu une mobilisation de 3,5 millions de dollars américains pour financer le PNDES courant 2018, la Guinée a enregistré un début de concrétisation des annonces faites à la réunion du groupe consultatif par la Banque Mondiale et la Banque africaine de développement. La BM a mis à la disposition de la Guinée 1,5 milliard de dollars sur la période 2018-2023, tandis que la BAD a alloué à la Guinée une enveloppe de 371 millions de dollars pour la période 2018-2022 » indique la ministre Kanny Diallo.
Même que le projet filets sociaux a permis sur les 21 préfectures couvertes, la réalisation de 266 microprojets qui ont contribué à créer 37 793 emplois pour les femmes et les jeunes à travers des travaux à haute intensité de main d’œuvre. Sur les retombées du PNDES, la ministre a noté que le PIB a progressé de 10,8% en 2016 à 13,4% en 2017.
En 2019, le ministère du plan et du développement économique prévoit d’évaluer son PNDES, concrétiser les engagements financiers de Paris, promouvoir la planification régionale et de l’aménagement du territoire et la rédaction d’un manuel pour la gestion du développement en Guinée.