Le CENI a entrepris des rencontres avec les partis politiques de l’opposition et de la mouvance, dans le cadre des préparatifs des élections législatives. Le Sid de l’UFR a représenté les membres de la COD, la Convergence de l’opposition démocratique, notamment le PEDN, le PADES, le Renouveau, le FIDEL et l’UPG. « Nous sommes venus d’abord écouter, ensuite participer. Nous avons tous travaillé en un temps record pour d’étudier les propositions qui nous ont été faites. Ensuite, nous avons d’autres sujets que nous comptons aborder. Mais au-delà de tout, il y a la problématique qui est celle de savoir quelle va être réellement la qualité de cette CENI. Parce qu’elle commence à discuter avec vous, au dernier moment, les résultats sont éparpillés partout. Donc, la CENI doit se mettre au-dessus. Vous avez vu les sanctions qui ont été prises récemment de la part des Etats-Unis à l’encontre du Congo Kinshasa ? ». Le Sid de l’UFR a toujours en mémoire la mascarade électorale de 2010, lors de laquelle on accuse les autorités de la transition d’avoir falsifié les résultats.

Le Sid pense que le président de la CENI doit se rendre compte que c’est une institution et qu’ils se mettent à la hauteur de cette institution-là pour mériter la confiance, c’est ce qui est important. « Les détails techniques, tout le monde sait faire ça. La condition, c’est qu’on veuille le faire, que nous soyons suffisamment intègres et surtout patriotes pour savoir que le rôle d’une institution comme ça, c’est pour sortir du processus électoral et que moins de gens puissent contester. Si ce n’est pas le cas, elle aura raté sa mission ».