Le tricolore guinéen démarre très mal. Pour son entrée en matière dans la 32è édition de la CAN Égypte 2019, dans la poule B, le Syli a buté sur une vaillante équipe des Barėas de Madagascar en concédant un décevant nul de deux buts partout, samedi 22 juin 2019, au Stadium d’Alexandrie. Une contre-performance qui reste forcément en travers de la gorge des supporters sur place et qui prouve à suffisance que le Syli n’est pas encore guéri de sa triple défaite dans les matchs amicaux. Il inquiète plus d’un, sur tous les plans. On l’aura vu timoré, sans âme et sans inspiration. C’est dire que le onze national a du chemin à parcourir. Ce qui fait encore mal, c’est que dans cette compétition, toutes les « grosses » équipes ont répondu aux attentes, quel que soit le score. Voir le Syli tenu en échec par la modeste formation malgache, qui joue sa première CAN, ne rassure pas quant à sa capacité à se surpasser face à des adversaires plus coriaces. Le retour en grâce de Naby Keita au premier plan, après plusieurs semaines de blessures, devrait cependant changer la donne. Sans être en forme à cent pour cent, un seul coup d’œil, une seule accélération et surtout une simple présence physique du joueur de Liverpool ont déjà permis de faire la différence à tout moment dans un match. Le Madagascar-Guinée en était une illustration. A l’attaque, dans la charnière défensive et sur les ailes, on aura aussi besoin d’une constance et d’une certaine solidité pour venir à bout de notre prochain adversaire, le Nigéria. Prochaine sortie, ce mercredi 26 juin, toujours au Stadium d’Alexandrie, à 16h 30 (14h 30 GMT)

La troupe du Bantama

Depuis quelques jours, la délégation guinéenne, forte de plus de 500 personnes, sėjourne au pays des Pharaons pour la Coupe d’Afrique des nations de football. Selon nos enquêtes, dans cette délégation, près de 200 personnes sont des envoyés du département des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique dirigė par un certain Bantama Sow. Sans un de l’Association de la Presse Sportive de Guinée (APSG). Une première. A la place, il a préféré renforcer ses effectifs avec sa femme, sa soeur, une de ses connaissances, des journalistes de sa radio. Et surtout, des militants de son parti, le RPG, en nombre. Une vraie bamboula, une véritable discrimination à l’égard de l’ASPG. Que ce soit par oubli ou par volonté de régler des comptes, le ministre Bantama devrait se rappeler qu’une équipe nationale comme la nôtre appartient à tous les guinéens. Que cela soit compris !

BANF
Envoyé spatial
à Alexandrie