Au lendemain de la mise en liberté des deux figures du FNDC, Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Sékou Koundouno, le Front national pour la défense de la Constitution a montré les muscles. Des membres du front, réunis autour d’Abdourahmane Sanoh, leader de la PCUD, se sont fendus d’une déclaration pour dénoncer ce qu’ils appellent un kidnapping. Ils demandent à tous les citoyens de ne pas céder aux harcèlements et aux intimidations : « Face à cette dangereuse provocation qui risque d’être celle de trop, le FNDC invite toutes ses antennes des communes, préfectures et quartiers de Guinée, ainsi que toutes ses représentations dans les pays étrangers, à rester vigilants et à se tenir prêtes pour répondre avec la plus grande vigueur aux intimidations et harcèlements des imposteurs et traitres qui veulent détruire notre pays dans le seul but de défendre leurs intérêts égoïstes ».
Le FNDC met en garde l’Alphagouvernance contre toute atteinte aux droits et libertés de ses membres et sympathisants : « Ceux qui, au travers de la promotion du 3e mandat, sont prêts à sacrifier le peuple de Guinée à l’autel de leur privilège, auront à lui rendre des comptes et à répondre de leurs responsabilités individuelles dans cette forfaiture ».
Le front appelle le peuple de Guinée à rester mobilisé pour défendre la Constitution contre ceux qui veulent mettre en péril la cohésion nationale et à se tenir prêt à répondre à l’appel de la coordination nationale.
Concernant les évènements de mardi, Sékou Koundouno et Foniké Menguè ont porté plainte ce matin pour vol de T-shirts, de l’argent et séquestration : « Des dispositions pratiques ont été prises par nos avocats, une requête a été introduite au niveau du procureur de la république. Nous vous assurons que ces démarches diaboliques seront déjouées » déclare Sékou Koundouno, membre du FNDC.
Yacine Diallo