Ces dernières années, le régime Grimpeur a cru bon de débattre enfin de l’orientation budgétaire avec les dépités pour requérir leur avis. Le ministre du Budget, Ismaël Dioubaté a bégayé sur ces dites orientations sur les trois prochaines années, 2020-2022. Il prévoit de réaliser un taux de croissance du PIB de 6,0% en 2020 et 2021, et 6,9% en 2022, ramener le taux d’inflation à 9,6% en 2020, 9,3% en 2021 et 9,1% en 2022, stabiliser le taux de change à 8 711 pour 1 dollar en 2020, 8 482 en 2021 et 8 163 en 2022. Sur la base de ces hypothèses, le ministre estime que les recettes vont croitre de 14,5% en 2020, 17,2% en 2021 et 16,3% en 2022.
S’agissant des recettes sur la période 2020-2022, le ministre table sur 76 640,37 milliards, constitués à 86,2% de recettes fiscales, à 6,6% de dons, legs et fonds de concours… Les acteurs de la société civile ont suggéré au ministre d’augmenter les allocations sur les secteurs sociaux, dont la santé et l’éducation. Sauf que dans son plan, le ministre a déjà fait savoir que par exemple dans le secteur de l’éducation, au lieu de 30% du budget comme prévu par les pays membres de la CEDEAO à 13,6 en 2020. A la santé elle sera de 6,9% en 2020.