Ce jeudi 4 juillet 2019, les examens nationaux débutent. Comme d’habitude, ce sont les candidats d’entrée en 7e année qui ouvrent le bal. Du coté du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, toutes les dispositions auraient été prises pour un bon déroulement des évaluations. Selon Mohamed Ansa Diawara, le chargé de communication du département, l’acccent est mis sur la lutte contre la fraude. « Bien que les textes existaient, cette fois-ci nous allons les appliquer. Il s’agit du code de conduite et de l’arrêté conjoint no 09/2015 portant répression des fraudes et de toutes tentatives de fraude. Egalement, il s’agira du code pénal dans ses dispositions 686,687 et 688 qui disent que toute fraude ou tentative de fraude est punie de 1 mois à 1 année de prison et d’une amende de 500 000 à 2 500 000 GNF ». Tous ces articles intéressent l’ensemble des acteurs du processus (superviseurs, chefs des centres, agents du secrétariat, agents sanitaires, agents de sécurité, surveillants et élèves). Comme pour dire que cette année, c’est (enfin) la tolérance zéro.
Ansa Diawara invite chacun à jouer son rôle. «Au niveau de l’encadrement, c’est notre évaluation à nous. Parce que si nous ne le faisons pas bien, nous seront évalués à travers cela. Donc, il est obligatoire que chacun puisse donner le meilleur de lui-même. Aux enfants, tous ce que nous faisons, c’est pour eux. C’est pour que demain, ils puissent construire notre nation. Car il n’ya pas de nation sans éducation. C’est pourquoi nous insistons aujourd’hui, que nous ayons des hauts cadres à la place des faux cadres. Aux parents, je leur dis que nous sommes en train de faire leur travail. Autrement dit, construire l’avenir de leurs enfants. Au lieu de construire des buildings pour eux, mieux vaut leur donner une bonne education, un très bon diplôme pour qu’ils aient une matière grise considérable ».
Le chargé de communication fait remarquer que cette année, seul les chefs de centres et les délégués sont autorisés à se procurer des téléphones. Hormis ceux-ci, toutes personnes qui sur laquelle on retrouvera un téléphone, répondra devant la justice, agents de sécurité compris.
Lébéré Baldé