Lancée il y a une semaine, la vaccination se poursuit dans les mosquées Fayçal (Dixinn), turque (Ratoma), Fofanayah (Matoto), Haramainy (Kountia), etc. Lieux choisis par le Secrétariat général aux affres religieuses pour accueillir les candidats au Hadj. Chaque jour, ils sont des dizaines voire des centaines à faire la queue devant les vaccinateurs pour recevoir les vaccin contre la méningite et la fièvre jaune, prélude indispensable au voyage pour la Mecque selon El Hadj Abdoulaye Fofana, chef de la commission vaccination à la mosquée Fayçal. Dr Kadiatou Kolon Diallo est cheffe du site de vaccination de la mosquée turque, situé dans la Commune de Ratoma. « Tout pélérin qui n’a pas son carnet de vaccination n’ira pas à la Mecque ».
Aly Soumah, candidat au hadj : « J’ai accepté de me faire vacciner à titre préventif, puisque la santé est primordiale. Rien ne vaut la santé. Quant on est en bonne santé, je crois tout devient facile pour toi».
La campagne de vaccination a été décentralisée cette année, pour faciliter les choses. Cette disposition a permis à Siré Diané, candidate au hadj de gagner du temps. « Par la grâce de Dieu, cette fois-ci ça se passe bien. Depuis l’inscription, jusqu’à la vaccination je n’ai pas eu de problèmes ».
Cependant, un autre candidat ayant requis l’anonymat dénonçait ce vendredi 12 juillet 2019, le mode de sélection des candidats pour la vaccination. « Il y a du favoritisme dans cette opération ». Cette année, l’Arabie Saoudite a octroyé 8 000 places à la Guinée. Le premier convoi quitte Conakry le 24 juillet 2019. Mais, la vaccination elle, se poursuivra jusqu’au départ du dernier convoi nous a confié un responsable.
Lébéré Baldé