Le collectif des victimes de Kaporo-rails, Kipé II et Dimesse a accusé MTN-Guinée, le 17 septembre de vouloir acheter les parcelles récupérées par l’État. Accusation que MTN a réfuté.
Labila Haba, directeur du département juridique et relations institutionnelles de MTN Guinée explique : « MTN n’a jamais envisagé et n’envisage nullement d’avoir un mètre carré sur cet espace-là. On en chercher pas, même une location à plus forte raison une acquisition. On n’a pas ce projet et on l’envisage pas ». Sieur Haba assure avoir rencontré le collectif le même jour, après la publication de la déclaration pour en discuter. Si MTN pouvait dire qu’il a été diffamé et envisagé un recours, dit-il, la société a choisi de faire la paix, expliqué au collectif qu’il n’a pas vérifié son infirmation : « Ils n’ont entendu aucun responsable de MTN en parler. La déclaration est préjudiciable à MTN », assure sieur Haba. Il a demandé au collectif d’appeler ses membres à ne pas observer le mot d’ordre de boycott lancé contre le réseau. Labila Haba a réitéré que MTN n’est pas intéressé par un terrain et que s’il en avait besoin, la société ne mandate jamais un tiers : « S’il y a un besoin allant dans le sens d’identifier et d’acheter un terrain, ce sont les responsables de MTN, moi compris, qui irons directement vers les propriétaires des terres pour discuter. MTN n’a jamais, ne fera jamais la démarche vers un artiste pour chercher un terrain, ce n’est pas possible ».
Le porte-parole du collectif, Mamadou Samba Sow a confirmé que MTN a rencontré les victimes et souhaite régler le malentendu à l’amiable. Le collectif a alors accepté de suspendre le mot d’ordre de boycott de MTN-Guinée, mais appelle toutes les victimes à rester vigilantes et à signaler tous mouvements suspects dans les zones déguerpies de Kaporo-Rails, Kipé II et Dimesse.
Oumar Tély Diallo