Le premier des ministres poursuit ses consultations avec les institutions (anti)républicaines. Ce jeudi, 12 septembre 2019, le Cas-sorry et ses lieutenants ont rencontré le prési de l’Assemblée nationale et son bureau. Le Cauris du parlement et le PM ont discuté des modalités d’organisations des sélections légis-tardives et de l’épineuse question du tripatouillage anticonstitutionnel. Le bavardage de ce tandem sur ces deux points durera une heure, en l’absence des dépités de l’opposition.
A l’issue de la rencontre, le Cas-sorry n’a pipé mot. C’est le patron de l’Assemblée qui a fait le compte-rendu. Pour ce qui est des sélections légis-tardives, le Cauris se dit favorable à l’organisation du scrutin avant la fin de l’année comme l’a souhaité le Grimpeur dans son adresse à la nation : « La position de tous les intervenants était qu’il faut faire en sorte que nous puissions les avoir à la date approximative qui a été fixée par l’exécutif. Nous avons proposé des démarches pour obtenir des élections propres, crédibles et pour qu’elles se passent sans pression ».
Concernant le changement de constitution, le prési de l’Assemblée ne s’y oppose pas. Il explique même que le texte actuel a un problème : « Conformément à l’article 51 de l’actuelle Constitution, le président de la république est autorisé à organiser un referendum pour consulter le peuple sur le contenu à donner à une Constitution. Ce débat a été trop passionnel, alors qu’il y a un vrai problème. La Constitution a fait son temps. Il n’y a pas un seul pays au monde où une Constitution reste en vigueur toute la vie durant, ce n’est pas possible ».
Les dépités de l’opposition dans leur ensemble ont boudé cette rencontre. Ils mettent ainsi en œuvre la décision du FNDC de ne participer à aucune consultation pilotée par le premier ministre. Eux aussi prévoient une conf de stress cet après-midi. Regrettable, selon le prési de l’Assemblée nationale : « J’avais souhaité que l’Assemblée nationale soit représentée par toutes les composantes du point de vue familles politiques. C’est-à-dire de la droite à l’extrême droite, en passant par le centre et la Gauche. J’ai regretté l’absence de mes collègues de l’extrême droite et du centre parce que ça nous aurait permis d’avoir des positions différentes pour une sorte de débat contradictoire ». Ces consultations se poursuivent actuellement avec d’autres institutions (anti)constitutionnelles.
Yacine Diallo