La médiation des religieux semble sur la bonne voie. Le FNDC, a accepté d’observer une trêve d’une semaine en s’abstenant de toute activité de contestation sur le terrain pour donner une chance à la médiation des religieux, comme ceux-ci l’avaient demandé.
Ce jeudi, une délégation du FNDC conduite par le coordinateur avec quelques membres dont Sékou Koundouno, Baillo Barry et Foniké Mengué a remis aux religieux un document pour attester sa bonne foi d’observer cette trêve.
Abdouramane Sanoh donne les motifs de la trêve : « Nous observons une trêve la semaine prochaine, en attendant de voir comment vont évoluer leurs démarches auprès des autorités guinéennes. On demande à tout le monde de demeurer mobilisé, vigilent et prêt au cas où les autorités guinéennes refuseraient d’écouter les religieux pour que nous soyons là pour continuer à nous battre jusqu’à ce que monsieur Alpha Condé réalise que le troisième mandat est une tricherie qu’on n’acceptera jamais ».
Si le FNDC accepte la trêve, ça ne semble pas entendu du côté de la mouvance présidentielle. Là-bas, le gouvernement continue à dérouler ses activités pour le scrutin du 16 février prochain avec un grand rassemblement au palais du peuple pour « lancer » sa campagne électorale, alors que les religieux demandent que celles-ci soient différées.
Les religieux ont du pain sur la planche, même s’il se murmure que la demande des religieux de repousser les élections est une manipulation du pouvoir. Et que le report n’est plus qu’une question de date.