Trois morts hier, dont un ambulancier de l’hôpital régional, la vie devait reprendre son cours ce vendredi. Les habitants terrorisés par la répression de la veille, ont préféré se barricader. La ville quadrillée par les forces de l’ordre.
La forte mobilisation prévue ce vendredi, à l’occasion de la prière du vendredi pour accentuer la pression n’a pas finalement eu lieu. La peur s’est emparé des citoyens. Même le personnel de l’hôpital a évacué, les malades aussi. Seuls quelques-uns sont restés, alors que l’hôpital ne désemplit pas d’habitude. Les malades qui sont restés, une cinquantaine disent n’avoir pas eu le choix, ce qu’ils n’ont pas de famille d’accueil à Labé.
La ville quadrillée, les populations terrées chez elles. Aux dernières nouvelles, les bidasses ont saccagé et incendié des conteneurs près de la résidence du gouverneur, à Tata I.