Le 9 mars à Abuja, l’ouverture de la scission inaugurale de la 5ème législature du Parlement de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) va certainement faire grimper l’ire du Prési Alpha Grimpeur qui caresse le rêve d’un 3è mandat anticonstitutionnel. A la cérémonie de prestation de serment des 115 nouveaux dépités du Parlement, le chef de l’Etat du Niger, Mahamadou Issou-fou, prési en exercice de la CEDEAO, s’est félicité « de ce que les valeurs démocratiques y progressent. En témoigne, la généralisation de la limitation des mandats à deux et de leur durée à cinq ans, dans les constitutions de la quasi-totalité de nos Etats membres ». En témoigne également « la décision récente » prise par son « frère et ami » ADO au mur, Prési de la Côte d’Ivoire, de ne pas briguer un 3ème mandat malgré la possibilité offerte par la constitution de son pays ».

Pour Issou-fou, « le temps des hommes providentiels qui cherchent à s’incruster à vie au pouvoir tire à sa fin ». Consolider les institutions « nous permettra de faire l’économie des crises comme celles que nous connaissons actuellement » à Cona-cris et à Bissau, a martelé Mahamadou Issoufou. Bonne lecture de l’extrait de son laïus qui ne laissera pas certainement le Grimpeur dormir tranquille sur ses lauriers ! 

 « Les parlements nationaux et le parlement de la CEDEAO sont le cœur de la démocratie dans notre espace communautaire. Je me réjouis de ce que les valeurs démocratiques y progressent. En témoigne la généralisation de la limitation des mandats à deux et de leur durée à cinq ans, dans les constitutions de la quasi-totalité de nos Etats membres. En témoigne également la décision récente prise par mon frère et ami Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, de ne pas briguer un 3eme mandat malgré la possibilité offerte par la constitution de son pays. Permettez-moi de saluer son courage et de l’en féliciter. Il s’agit là d’un évènement majeur qui intervient dans un des pays les plus importants de notre communauté. Cet évènement confirme ce que j’ai déjà dit à d’autres occasions : le temps des hommes qui s’autoproclament providentiels et donc irremplaçables, des hommes qui cherchent à s’incruster à vie au pouvoir, tire à sa fin. Cela se traduira par des alternances plus fréquentes et par une respiration démocratique qui consolident les institutions démocratiques dont nos peuples ont tant besoin. Cela nous permettra de faire l’économie des crises comme celles que nous connaissons actuellement en Guinée Conakry et en Guinée Bissau. Je lance un appel à tous les acteurs politiques, dans ces deux pays, de se ressaisir afin de créer les conditions de l’apaisement et de la paix. En guinée Bissau, l’élection Présidentielle s’est déroulée dans des conditions de transparence et de crédibilité reconnues par tous les observateurs. Je renouvelle mes félicitations au vainqueur et demande à tous les autres acteurs de contribuer à la normalisation de la situation. En Guinée Conakry notre organisation souhaite un dialogue inclusif permettant d’aboutir à des solutions consensuelles et apaisées. »

Mamadou Siré Diallo

 

Le 9 mars à Abuja, l’ouverture de la scission inaugurale de la 5ème législature du Parlement de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) va certainement irriter le Prési Alpha Grimpeur qui caresse le rêve d’un 3è mandat anticonstitutionnel. A la cérémonie de prestation de serment des 115 nouveaux dépités du Parlement, le chef de l’Etat du Niger, Mahamadou Issou-fou, prési en exercice de la CEDEAO, s’est félicité « de ce que les valeurs démocratiques y progressent. En témoigne, la généralisation de la limitation des mandats à deux et de leur durée à cinq ans, dans les constitutions de la quasi-totalité de nos Etats membres ». En témoigne également « la décision récente » prise par son « frère et ami » ADO au mur, Prési de la Côte d’Ivoire, de ne pas briguer un 3ème mandat malgré la possibilité offerte par la constitution de son pays ». Pour Issou-fou, « le temps des hommes providentiels qui cherchent à s’incruster à vie au pouvoir tire à sa fin ». Consolider les institutions « nous permettra de faire l’économie des crises comme celles que nous connaissons actuellement » à Cona-cris et à Bissau, a martelé Mahamadou Issoufou. Bonne lecture de l’extrait de son laïus qui ne laissera pas certainement le Grimpeur dormir tranquille sur ses lauriers !

« Les parlements nationaux et le parlement de la CEDEAO sont le cœur de la démocratie dans notre espace communautaire. Je me réjouis de ce que les valeurs démocratiques y progressent. En témoigne la généralisation de la limitation des mandats à deux et de leur durée à cinq ans, dans les constitutions de la quasi-totalité de nos Etats membres. En témoigne également la décision récente prise par mon frère et ami Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, de ne pas briguer un 3eme mandat malgré la possibilité offerte par la constitution de son pays. Permettez-moi de saluer son courage et de l’en féliciter. Il s’agit là d’un évènement majeur qui intervient dans un des pays les plus importants de notre communauté. Cet évènement confirme ce que j’ai déjà dit à d’autres occasions : le temps des hommes qui s’autoproclament providentiels et donc irremplaçables, des hommes qui cherchent à s’incruster à vie au pouvoir, tire à sa fin. Cela se traduira par des alternances plus fréquentes et par une respiration démocratique qui consolident les institutions démocratiques dont nos peuples ont tant besoin. Cela nous permettra de faire l’économie des crises comme celles que nous connaissons actuellement en Guinée Conakry et en Guinée Bissau. Je lance un appel à tous les acteurs politiques, dans ces deux pays, de se ressaisir afin de créer les conditions de l’apaisement et de la paix. En guinée Bissau, l’élection Présidentielle s’est déroulée dans des conditions de transparence et de crédibilité reconnues par tous les observateurs. Je renouvelle mes félicitations au vainqueur et demande à tous les autres acteurs de contribuer à la normalisation de la situation. En Guinée Conakry notre organisation souhaite un dialogue inclusif permettant d’aboutir à des solutions consensuelles et apaisées. »