Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel est en Guinée depuis lundi soir, pour concilier les positions entre la mouvance pestilentielle et l’opposition qui conteste le processus électoral. Il a rencontré le chef de pile de l’opposition, La Petite Cellule Dalein Diallo de l’UFDG, le Sid de l’UFR et le Coordinateur du FNDC, Doux-rat Sanoh à son siège.

Au siège du FNDC à Kipé, l’envoyé spécial de l’ONU a invité les acteurs politiques à la retenue, à privilégier le dialogue pour une consolidation des acquis démoncratiques et comiques du bled.

Doux-rat Sanoh, Coordinateur du FNDC, a dit à l’émissaire que le peuple, sous la houlette du FNDC, va défendre la constitution. « Nous avons attiré son attention sur la dictature qui se radicalise dans notre pays, les violations des droits de l’Homme, les violences d’Etat qui se produisent aujourd’hui. Sans compter les morts. Le terrorisme d’Etat s’est instauré pour que les Nations-Unies et la communauté internationale puissent maintenant prendre leurs responsabilités contre le système ».

La veille, l’hôte de marque déposée a rencontré le chef de pile de l’opposition, à qui il a réitéré le même message : préserver la paix, parvenir à une solution consensuelle pour des élections inclusives : « Le report des élections pourrait constituer une opportunité pour les acteurs politiques et sociaux en vue de rechercher de solutions consensuelles pour des scrutins apaisés. C’est dans cette optique que s’inscrit ma mission », a confié Ibn Chambas à la presse après l’entretien à huis-clos avec La Petite Cellule Dalein Diallo. Ce dernier a rappelé les sources du conflit : le fichier électoral, le non achèvement des élections locales, un président de la CENI partial et le référendum. « C’est l’occasion pour moi de saluer la décision du président Ouattara et le discours hier du Président Issoufou qui a invité ses collègues et les acteurs politiques de la Guinée et de la Guinée-Bissau à faire preuve de retenue et à prendre des initiatives pour restaurer la paix et la confiance dans leurs pays respectifs. J’ai dit au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies que le FNDC a fait toujours montre d’aller à un dialogue. J’ai rappelé la suite que nous avions donnée à la demande du conseil inter-religieux de suspendre les manifestations pour lui donner la chance de tenter d’ouvrir un dialogue et malheureusement, ça n’a pas marché ». 

Le Sid de l’UFR a également été reçu le 10 mars. Il estime que la communauté internationale vient de confirmer ce que les opposants ont dit, en se retirant eux aussi du processus électoral. « Quand on aura fini de corriger cela, on dit : eux, ils ne participeront pas aux élections. On est dans quel pays-là ? Ce n’est pas Alpha-Land ici, c’est la République de Guinée. Donc tout le monde est concerné par l’élection et je crois que les Nations-Unies viennent de réaffirmer le caractère consensuel et inclusif des élections. Ce à quoi nous tiendrons ».

Cette mission de Chambas intervient pendant qu’une mission de la CEDEAO passe le fichu électoral à la loupe, pour confirmer ou non les soupçons de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie). Et c’est une claque pour Me Amadou Saliflou-flou Kébé et son équipe. Le goubernement aussi. L’audit de la mission de la CEDEAO révèle 4 470 497 électeurs problématiques. Et c’est avec ça qu’Alpha Grimpeur et sa CENI voulaient utiliser pour gagner les sélections face à lui-même. L’essentiel de l’opposition ayant boudé. Rappelons de passage que la mission de la CEDEAO  a été conduite par Général Francis Béhanzin, Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’organisation.

Oumar Tély Diallo

 

Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel est en Guinée depuis lundi soir, pour concilier les positions entre la mouvance pestilentielle et l’opposition qui conteste le processus électoral. Il a rencontré le chef de pile de l’opposition, La Petite Cellule Dalein Diallo de l’UFDG, le Sid de l’UFR et le Coordinateur du FNDC, Doux-rat Sanoh à son siège.

Au siège du FNDC à Kipé, l’envoyé spécial de l’ONU a invité les acteurs politiques à la retenue, à privilégier le dialogue pour une consolidation des acquis démoncratiques et comiques du bled.

Doux-rat Sanoh, Coordinateur du FNDC, a dit à l’émissaire que le peuple, sous la houlette du FNDC, va défendre la constitution. « Nous avons attiré son attention sur la dictature qui se radicalise dans notre pays, les violations des droits de l’Homme, les violences d’Etat qui se produisent aujourd’hui. Sans compter les morts. Le terrorisme d’Etat s’est instauré pour que les Nations-Unies et la communauté internationale puissent maintenant prendre leurs responsabilités contre le système ».

La veille, l’hôte de marque déposée a rencontré le chef de pile de l’opposition, à qui il a réitéré le même message : préserver la paix, parvenir à une solution consensuelle pour des élections inclusives : « Le report des élections pourrait constituer une opportunité pour les acteurs politiques et sociaux en vue de rechercher de solutions consensuelles pour des scrutins apaisés. C’est dans cette optique que s’inscrit ma mission », a confié Ibn Chambas à la presse après l’entretien à huis-clos avec La Petite Cellule Dalein Diallo. Ce dernier a rappelé les sources du conflit : le fichier électoral, le non achèvement des élections locales, un président de la CENI partial et le référendum. « C’est l’occasion pour moi de saluer la décision du président Ouattara et le discours hier du Président Issoufou qui a invité ses collègues et les acteurs politiques de la Guinée et de la Guinée-Bissau à faire preuve de retenue et à prendre des initiatives pour restaurer la paix et la confiance dans leurs pays respectifs. J’ai dit au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies que le FNDC a fait toujours montre d’aller à un dialogue. J’ai rappelé la suite que nous avions donnée à la demande du conseil inter-religieux de suspendre les manifestations pour lui donner la chance de tenter d’ouvrir un dialogue et malheureusement, ça n’a pas marché ». 

Le Sid de l’UFR a également été reçu le 10 mars. Il estime que la communauté internationale vient de confirmer ce que les opposants ont dit, en se retirant eux aussi du processus électoral. « Quand on aura fini de corriger cela, on dit : eux, ils ne participeront pas aux élections. On est dans quel pays-là ? Ce n’est pas Alpha-Land ici, c’est la République de Guinée. Donc tout le monde est concerné par l’élection et je crois que les Nations-Unies viennent de réaffirmer le caractère consensuel et inclusif des élections. Ce à quoi nous tiendrons ».

Cette mission de Chambas intervient pendant qu’une mission de la CEDEAO passe le fichu électoral à la loupe, pour confirmer ou non les soupçons de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie). Et c’est une claque pour Me Amadou Saliflou-flou Kébé et son équipe. Le goubernement aussi. L’audit de la mission de la CEDEAO révèle 4 470 497 électeurs problématiques. Et c’est avec ça qu’Alpha Grimpeur et sa CENI voulaient utiliser pour gagner les sélections face à lui-même. L’essentiel de l’opposition ayant boudé. Rappelons de passage que la mission de la CEDEAO  a été conduite par Général Francis Béhanzin, Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’organisation.