Le report du double scrutin légis-tardif et référendaire fait couler encre et salive. Alors que le Prési Alpha Grimpeur dit donner « la chance » à la CEDEAO et à l’Union africaine de vérifier la viabilité du fichier électoral, bien de leaders de l’opposition répètent à qui veut l’entendre qu’il ne faut pas faire confiance au chef de l’Etat. Ils estiment que le Grimpeur ne cherche qu’à gagner du temps. C’est notamment le cas du Faya Mini-mono du Bloc Libéral : « Je ne m’attendais pas à ce qu’Alpha Condé soit président, en faisant ce discours, parce que je ne le reconnais plus comme chef de l’Etat. C’est un chef de parti en perte de vitesse que nous avons entendu. Il n’a fait qu’appeler ceux de son camp, qui ont effectivement pleuré, et certainement pour d’autres, des crises cardiaques ». 

L’opposant estime que le chef de l’Etat n’a plus d’autres choix que d’assurer l’alternance: « Il faut qu’Alpha sache clairement que désormais, nous cherchons à aller vers une alternance pour trouver un autre Président. Beaucoup de chances lui ont été données. Nous avions pensé qu’il aurait été à la hauteur, après s’être identifié à des grands hommes de ce monde comme Mandela. Aujourd’hui, rien qu’à penser à cela, on est choqué. Nous au FNDC, nous devons continuer la lutte pour son départ. Parce que, même l’ombre d’Alpha Condé autour de Sékhourouréyah ne peut pas rassurer pour qu’il y ait une élection libre, transparente et crédible en République de Guinée », tranche l’opposant. 

De son côté, l’Amadeus Oury Bah de l’UDD déclare qu’il est impossible de régler la crise politique en deux semaines. Il n’exclut même plus un report de l’élection pestilentielle de 2020 : « Avec le temps qu’il reste, avec les problèmes qui existent, il faut s’attendre à ce que les élections présidentielles n’aient pas lieu en 2020 ».

Yacine Diallo

Le report du double scrutin légis-tardif et référendaire fait couler encre et salive. Alors que le Prési Alpha Grimpeur dit donner « la chance » à la CEDEAO et à l’Union africaine de vérifier la viabilité du fichier électoral, bien de leaders de l’opposition répètent à qui veut l’entendre qu’il ne faut pas faire confiance au chef de l’Etat. Ils estiment que le Grimpeur ne cherche qu’à gagner du temps. C’est notamment le cas du Faya du Bloc Libéral : « Je ne m’attendais pas à ce qu’Alpha Condé soit président, en faisant ce discours, parce que je ne le reconnais plus comme chef de l’Etat. C’est un chef de parti en perte de vitesse que nous avons entendu. Il n’a fait qu’appeler ceux de son camp, qui ont effectivement pleuré, et certainement pour d’autres, des crises cardiaques ».

L’opposant estime que le chef de l’Etat n’a plus d’autres choix que d’assurer l’alternance: « Il faut qu’Alpha sache clairement que désormais, nous cherchons à aller vers une alternance pour trouver un autre Président. Beaucoup de chances lui ont été données. Nous avions pensé qu’il aurait été à la hauteur, après s’être identifié à des grands hommes de ce monde comme Mandela. Aujourd’hui, rien qu’à penser à cela, on est choqué. Nous au FNDC, nous devons continuer la lutte pour son départ. Parce que, même l’ombre d’Alpha Condé autour de Sékhourouréyah ne peut pas rassurer pour qu’il y ait une élection libre, transparente et crédible en République de Guinée », tranche l’opposant.

De son côté, l’Amadeus Oury Bah déclare qu’il est impossible de régler la crise politique en deux semaines. Il n’exclut même plus un report de l’élection pestilentielle de 2020 : « Avec le temps qu’il reste, avec les problèmes qui existent, il faut s’attendre à ce que les élections présidentielles n’aient pas lieu en 2020 ».