Alors que la pandémie du Coronavirus continue sa montée en flèche en Guinée (avec plus de 2700 cas à la date du 17 mai), le pouvoir d’Alpha Grimpeur continue de concentrer ses efforts sur autre chose: la neutralisation du FNDC, opposé à ses velléités de 3ème mandat. Après l’incarcération de plusieurs responsables de ce Front à Cona-crime et dans certains buissons de l’intérieur, notamment en Forêt, c’est au tour des responsables de l’antenne locale de la ville de Mamou de se faire « enlever ». Le Front est sans nouvelles de près d’une dizaine de ses membres. L’antenne locale du FNDC-Mamou est montée au créneau ce lundi 18 mai, pour exiger leur libération et l’abandon de toutes les poursuites qui les concernent. Bonne lecture de sa déclaration !
«Considérant l’article 7 de la constitution de mai 2010 qui stipule que : «Chaque citoyen est libre de croire, de penser et professer sa foi religieuse, ses opinions politiques et philosophiques. Il est libre d’exprimer de manifester et diffuser ses idées et opinions par la parole, l’écrit et l’image».
Considérant l’article 12 de la même constitution qui stipule que: «Le domicile est inviolable».
Considérant l’article 10 de ladite constitution qui stipule que : «Tous les citoyens ont le droit de manifestation et de cortège» ;
Au regard de tout ce qui précède, l’antenne régionale du Front National pour la Défense de la Constitution FNDC/Mamou déplore et condamne avec la dernière énergie:
Les Violences faites aux paisibles citoyens de Mamou par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations du front national pour la défense de la constitution à Mamou ;
Les descentes musclées des forces de l’ordre dans les différentes concessions des citoyens ;
La destruction des biens des citoyens de Mamou par les forces de l’ordre qui sont censées défendre les citoyens et leurs biens ;
La violation de domicile dont sont victimes les responsables du FNDC/Mamou notamment le coordinateur Mamadou Aliou Madina Diallo, le secrétaire administratif Mamadou Madjou Diallo, Abdoulaye Djibril Barry chargé de la commission mobilisation du FNDC/Mamou et Alpha Abdoulaye Hamdallaye pour ne citer que ceux-là ;
La poursuite et persécution des responsables FNDC/Mamou ;
La détention arbitraire de Mamadou Bilal Sow dit Sally canal ;
L’arrestation des responsables du FNDC dans les communes rurales notamment à Kégnéko, Timbo, Soyah, Gongoret, Porédaka et autres dont les deux Vices-maires de Kégnéko Ousmane Diallo et Alpha Mamadou Diallo respectivement 1er et 2ème Vice-maire ;
Par ailleurs nous informons l’opinion nationale et internationale de la disparition du secrétaire administratif Mamadou Madjou Diallo et Abdoulaye Djibril Barry respectivement secrétaire administratif et responsable chargé de la commission mobilisation du FNDC/Mamou depuis le lundi 4 mai 2020 ;
Le silence et la partialité des autorités de Mamou
Par conséquent le FNDC/Mamou exige :
La libération sans condition de Mamadou Bilal Sow dit Sally canal et les 8 jeunes arrêtés à Kégnéko et déférés à la maison d’arrêt de Mamou ;
L’abandon des poursuites de tous les responsables et militants du FNDC/Mamou ;
La neutralité et l’impartialité des autorités administratives notamment le préfet ;
C’est pourquoi dans le souci de la préservation de la quiétude sociale, le FNDC/Mamou demande aux autorités de Mamou notamment le préfet de tenir la balance égale devant tous les citoyens et s’acquitter loyalement de leurs devoirs qui ne sont autres que de défendre les citoyens et leurs biens.

La Coordination Régionale FNDC-Mamou