Le ministre des Affaires étranges et des Guinéens de l’Étranger, Mamadi Touré, a mis en place le 22 juillet, une commission chargée de la mise en place et de la gestion d’une plateforme de visas électroniques, e-visa. Cette commission va recruter une société spécialisée dans le e-visa, négocier un contrat et, surtout assurer la traçabilité des recettes issues des visas électroniques délivrés.
Sur la page du ministère, des Guinéens ont fait part d’autres préoccupations que le e-visa : « Vraiment c’est déplorable, nous ne pouvons pas obtenir nos passeports à partir l’étranger sauf si tu rentres en Guinée », fustige un internaute. Un autre assène : « Oh, le gouvernement guinéen, vous n’avez pas pu octroyer des passeports à vos citoyens à l’étranger, vous cherchez des e-visa pour les étrangers. Façon pour vous de manger l’argent du peuple. Mais Dieu vous regarde ».
La Guinée, rejoint ainsi la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Gabon, la Guinée-Bissau, le Kenya, l’Ouganda, Sao Tomé-et-Principe, la Zambie… dans cette affaire de e-visa.
Le visa électronique ou e-visa, est un document qui confirme que le titulaire est autorisé à postuler à une entrée dans un pays et y séjourner durant une période déterminée. Il remplace le visa «classique» habituellement délivré dans les représentations consulaires ou aux postes frontières. Approuvé par le gouvernement du pays visité, le e-Visa est envoyé par courrier électronique au requérant que ce dernier devra imprimer puis présenter à son embarquement et débarquement dans le pays.
Oumar Tély Diallo