« IBK n’a ni les capacités physiques ni les capacités intellectuelles pour diriger le Mali. »
C’est le constat de Me Mountaga Tall, leader malien membre du M5.
Les Maliens ont l’honnêteté et la probité morales de reconnaître la vérité des faits sans démagogie ni opportunisme hypocrite sur fonds de comportement alimentaire. Cependant, IBK a été ministre, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale malienne. Il a vécu et exercé toute cette carrière dans son pays où il a sa famille, c’est-à-dire ses parents, ses grands-parents, son épouse, ses enfants, ses petits-enfants.
Qu’en est-il du Président Alpha Condé? Il est de notoriété publique, nationale et internationale, qu’il n’en a ni les capacités intellectuelles ni la capacité physique.
– Qu’il n’a jamais résidé en Guinée avant son élection et n’a séjourné que pendant les périodes électorales, qu’il n’a jamais exercé la moindre fonction publique aussi bien en Guinée qu’à l’étranger depuis 85 ans qu’il vit avant son installation au forceps à la tête de la Guinée, dans des conditions incompréhensibles et incomprises, à la suite de joutes électorales truquées et combinées sur fonds de lobbying extra territorial.
– Qu’il n’a ni famille ni vie de famille (avec épouse et enfant) ni liens sociaux établis et vérifiables avec un territoire du pays
– Qu’il n’a réussi à réaliser aucune promesse, aucun engagement, aucun investissement visible en dix ans.
– Qu’il n’a réussi aucune réconciliation entre les Guinéens. Bien au contraire, il a été le président-diviseur qui a fait de la gestion ethnique du pouvoir un instrument de manipulation, de divisions des Guinéens.
– Qu’il n’y a jamais eu autant de pillages à ciel ouvert des ressources naturelles sans contrepartie apparente sur la vie des populations
– Qu’il n’y a jamais eu autant de pillage des ressources publiques dans l’impunité totale. Les DAF et directeurs de régies financières relèvent de l’autorité directe et absolue du président de la république qui pose des actes iniques et impensables dans un État normal.
– Qu’il gère « le pays sans État » entouré de médiocres ignorant le moindre fonctionnement des pouvoirs publics. La pantalonnade du dernier remaniement en est la preuve.
– Qu’il pose des actes prouvant son mépris pour la Guinée, les Guinéens et les institutions qu’il clochardise, car le pays sans Etat fonctionne selon son humeur. « L’État, c’est lui ». Cette situation est illustrée par des faits inconcevables, intolérables et impensables sous d’autres cieux :
– L’intendant du palais d’Alpha Condé qui se pseudo-nomme « Bill Gâtes » est devenu à lui seul, une institution économique qui brasse les affaires les plus importantes et les plus profitables du pays.
– Des cadres convaincus de vols, de détournement de deniers publics condamnés, sont libérés et même « élus » à l’assemblée de M. Alpha Condé. Ce qui constitue une humiliation des magistrats ayant jugé ces délinquants. Paul Moussa Diawara en est un cas avéré et insolent pour le commun des mortels.
Alors, que dire D’Alpha Condé en comparaison à IBK ? Les Maliens doivent être plus heureux et regarder chez leur voisin pour se rendre compte qu’il y a pire qu’IBK. Il s’appelle Alpha Condé et tire sur tout ce qui bouge dans le pays qui l’a vu naître par le hasard de l’histoire et pour lequel il n’a ni attache ni affection. Comment fait-il ?
Alpha est un homme d’affaires qui a fait main basse sur la Guinée et utilise comme fonds de commerce une seule arme : la corruption.
– Corruption des forces de défense et de sécurité, réduites aux rôles dégradants de protection de jeunes filles ou de protégés du palais ;
– Corruption des autorités religieuses, de la haute Fonction Publique,
– Corruption de la magistrature.
– Corruption présumée de certains des partenaires bilatéraux et multilatéraux résidant dans le pays.
– Corruption des couches sensibles de la société qui sont instrumentalisées et manipulées. Corruption de la classe politique sans envergure.
Faut-il désespérer des Guinéens ? La question reste posée.
Oustaz Mohamadou Hafiziou