Je pleure pour mon pays en perte de repère. Je pleure mon pays qu’on érige en monarchie. L’incurie de dirigeants, nous avons toujours connus. Mais jamais l’espoir n’a autant été perdu. Sous le soleil de l’opposant historique. Nos jeunes tombent comme des gouttes d’eau. Que des balles maléfiques ! J’ai dit, jamais le pays n’a été autant maudit. Mon Dieu, comment est-ce possible? Comment ce peuple lion s’est vite métamorphosé en mouton ? Devant l’herbe, il broute et se calme. Que des moutons De panurge ! Jamais ce pays n’a été autant bête. Que des corps sans têtes ! Que des corps sans cœurs ! Devant un Messi incapable. Jamais ce pays n’a été autant fébrile. Comme nos filles, nos lois se violent en plein midi. Avons-nous tous donc perdu les couilles pour supporter une présidence à vie ?
Alpha A. Diallo