Dans un communiqué, le Secrétariat des affres religieuses a autorisé l’ouverture des mosquées les vendredis et les églises les dimanches, à compter du vendredi 04 Septembre et du dimanche 06 septembre 2020.
Cette décision fait suite à la dernière évaluation du Conseil scientifique et de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire, qui avaient autorisé des prières de Tabaski dans les mosquées et de l’Assomption dans les églises. Le Secrétariat invite alors ses démembrements à ouvrir les lieux de cultes. Cette nouvelle décision ne concerne que seulement les cinq communes de Cona-cris, celles de Boké, Fria, Kindia, Coyah, Dubréka, commune urbaine de Mamou, commune urbaine de Macenta. Les mosquées de l’intérieur du pays et églises avaient rouvert dans les préfectures n’ayant pas enregistrés de cas de Covid-19.
Le Secrétariat présente également ses meilleurs vœux aux musulmans, à l’occasion du nouvel an, des souhaits de « bonheur, de réussite, de santé, de longévité, surtout de paix de cœur et de sérénité ». Avant d’insister sur le respect rigoureux des mesures barrières (port des masques, distanciation sociale de plus d’un mètre cinquante, lavage des mains, etc).
Cette réouverture des lieux de culte intervient au lendemain d’une grande manifestation du mouvement dit « Les jaunes ». Les marcheurs jaunes, serrés comme des sardines et en majorité sans masques, ont passé des heures à grimacer devant le palais pestilentiel pour « exiger » la candidature de leur champion unique et meilleur, à la sélection d’octobre prochain. Pour rappel, le port du masque est censé être obligatoire, les regroupements de plus de 100 personnes, interdits. Alpha Grimpeur a dû apprécier tant de respect de ses décrets présidentiels.
Avec la polémique, qui a enflée sur les réseaux sociaux, et la désobéissance dans certaines mosquées, où on a prié ce vendredi, le secrétariat n’avait plus le choix. Mais en lieu et place d’une réouverture partielle, pourquoi ne pas ouvrir, tout simplement ?