Le 9 septembre, El Hadj Mamadou Diaby a présenté deux livres Chroniques domestiques et influences Diakanké et Chroniques d’une gouvernance familiale Diakanké édités à l’Harmattan Guinée. Dans ces ouvrages autobiographiques, l’auteur parle de l’histoire et de la culture de tout un groupe ethnique, notamment, leur attachement à la religion musulmane, et l’éducation traditionnelle.
El Hadj Mamadou Diaby a précisé que ces livres ne sont ni ethnologiques, ni sociologiques, ni anthropologiques. C’est plutôt une capture d’idées des faits environnementaux directs, indirects et prévisionnels. Il s’agit d’une écriture de proximité essentiellement issue du microcosme familial et quelque fois professionnel qui s’étale sur des faits vécus, ressentis dans tous les sens du terme physique, psychologique, religieux et spirituel. « Il y a de l’autobiographie, il y a aussi de l’histoire dans les livres, il y a un peu de tout. J’ai estimé étant donné que mon intérêt principal c’est non seulement la Guinée, mais le tout premier intérêt, c’est ma famille. Je me suis dit qu’il faut connaitre d’où on vient pour savoir où on va. Le sujet principal c’est la famille. J’ai essayé de rappeler l’histoire des Diakankés, l’histoire de mes ancêtres. J’ai donné aussi une voie pour la génération future et savoir que la Guinée est une famille. Je me suis senti redevable de mes ascendants et de mes descendants ».
Pour la petite histoire, selon l’auteur, les diakanakés à l’origine viennent de Diakaba, qui est un village situé au Macina au temps de l’empereur Kankou Moussa. « Vous savez l’empire du Ghana est allé du 3eme au 13eme siècle et au 14eme siècle, il y a eu des mouvements. Le patriarche de l’époque était Mbemba Laye Souaré, celui-ci a quitté Diakaba dans le Macina pour venir à Bambouk , deuxième point de migration. Et là, il y a eu des clans. Après, ils sont venus dans le Senegal oriental et du Sénégal oriental, certains sont venus à Touba (Guinée), village qui a été fondé en 1815 par le patriarche Karamokoba Diaby qui est né vers 1730. Depuis ; il y a eu beaucoup de génération, ses descendants ont écrit. Parmi ceux-là Karankoutoubo qui a écrit plus de 15 ouvrages on en parle dans les écrits de Paul Martyr et du professeur Baba Kaké ».
Ibn Adama