Alpha Condé manque de tout, de leadership exercé dans l’honnêteté, de sincérité dans ses promesses,  et d’éthique dans sa gestion, de légitimité dans la numérotation des républiques, de compétences et d’aptitudes dans sa gestion de l’administration.

C’est pourtant cet homme que l’on a installé à la tête d’un pays sans État, pour reprendre ses propres propos, et qui s’y maintient par la manigance,  la corruption, la violence, la tolérance des vols et des pillages, le viol des lois d’une république bananière qui se résume à la présidence devenue un foutoir. Un foutoir qui sert de réceptacle aux voyous de la république, aux va-nu-pieds et aux délinquants en tout genre.

Ils ont en commun le manque de qualification autre celle de thuriféraire, chasseurs de broutilles pour leur survie ; des flagorneurs et des flatteurs professionnels, avec une rare capacité de retournement de vestes  sur toutes les latitudes ;  le manque de dignité et d’amour propre, des individus sans vergogne pour lesquels la fin justifie les moyens.

Ainsi, sous la gouvernance bordélique de Alpha condé, il n’y a quasiment pas de gouvernement ; il y a le président Alpha Condé et ses larbins. Il n’y a presque pas d’institutions, il y a le président Alpha Condé et ses marionnettes. Il n’y a presque pas de procureur de la république, mais des procureurs du président Alpha Condé qui ont pour code de procédures, les instructions du Président. C’est pour ces raisons et bien d’autres  que :
– c’est le président qui dit « avoir donné l’ordre à un gouverneur d’arrêter un syndicaliste à Boké.»
– c’est le ministre de la sécurité qui ordonne sans réquisition de gazer des notables en réunion dans un domicile privé,  

ce sont les valets du président qui peuvent se réunir, danser et chanter les louanges du président pendant qu’il est interdit aux citoyens de se retrouver pour  assurer leur culte , il est interdit aux citoyens de faire part de leur réserve et désapprobation de la volonté d’un homme d’au moins 82 ans de conserver un pouvoir illégal et illégitime qu’il exerce par la violence et la dictature depuis 10 ans, ignorant totalement que l’article 27, alinéa 3 de la constitution qu’il a juré de défendre a dit ceci : «En aucun cas,  nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou non.» Ce sont les voyous, les va-nu-pieds, et les vagabonds qui jouent les premiers rôles pour pouvoir survivre. Si l’enfer existe, ces voyous de la république ne tarderont pas à s’y engouffrer. De force !

Ousmane Karunga