Mamadou le Scylla de Dixinn-Bora, prési de l’Union Démocratique de Guinée, UDG, ne sera pas dans la course à la sélection pestilentielle du 18 octobre. Malgré sa récente investiture. L’annonce en a été faite le 8 septembre. Parmi les mesures barrières qui lui ont obstrué l’accès à Sékhoutouréya, l’actuel chef de bile de l’opposition guinée-haine cite l’organisation et le manque de transparence du fichier électoral, les tueries et violations des droits humains, l’attaque du domicile du Kountigui de la Basse-Côte, El Hadj Sékhouna Soumah, par des hommes en uniforme.
Les mauvaises langues susurrent que les partis politiques qui n’ont pas participé à l’élection présidentielle ont été pour beaucoup bloqués par leur excès de liquidités pour s’acquitter de la caution de 800 millions de francs glissants. Est-ce le cas de notre Mamadou le Scylla ? « Non, c’est la première fois que j’entends cela. Aucun Guinéen ne peut dire cela, parce que tout le monde sait que j’ai l’argent. J’étais le financier des Forces vives. Les deux grandes formations politiques qu’on appelle les deux plus grands partis du pays n’en avaient pas les moyens. Eux au moins, on cotise pour eux, pour qu’ils payent, mais moi, je paie pour moi. Donc, aucun Guinéen ne peut dire que je ne suis capable de payer cette somme », fulmine-t-il. Il poursuit : « En tant que El Hadj Mamadou Sylla, je ne trouve pas ce montant élevé, mais d’autres qui n’ont pas les moyens diront que c’est le cas. Et cela freine l’élan des jeunes qui veulent venir goûter à la politique avec nous. Mais comme c’est l’Etat qui l’a fixé, il n’y a pas de problème,» ironise-t-il, en compliquant le problème à souhait.
Si aucun Guinéen ne peut penser que Scylla Patronat est incapable de payer une caution de 800 000 GNF, ceux qui l’ont dit et répété ont dû parler sans penser. A moins que la Guinée ait pris la première place dans l’immigration clandestine sur le continent africain. Auquel cas, tous ceux que l’on a entendu radoter sur la nouvelle incapacité de M. Sylla à payer sa caution sont des étrangers.
Des observateurs mal avisés racontent que c’est plutôt Alpha Grimpeur qui l’a convaincu de ne pas y aller. « Quand je disais que ma participation était conditionnelle, les gens ont pensé que je m’amusais. Mais quand j’ai vu le président, les gens ont pensé qu’il allait me convaincre d’aller aux élections. On ne peut pas gérer une élection pour un autre parti. Un parti égal à un parti, tout le monde crée son parti pour aller aux élections. Mais si tu vois déjà quelque chose est perdu d’avance, je crois que le mieux c’est d’être intelligent. Il ne faut pas jeter l’argent par la fenêtre pendant que tu as des parents pauvres que tu peux aider ou tu peux faire autre chose avec. C’est tout cela qui nous a poussés à ne pas participer à ces élections. Et quand un Président essaie de dire qu’il va faire un coup fatal, l’opposition qui est en face dit aussi qu’elle va faire un coup K.O. entre fatal et K.O, vous savez que fatal est plus grave. Alors moi, je me suis dit qu’il ne faut pas que je sois entre les deux.» C’est vraiment intelligent.
Kadiatou Diallo