La Petite Cellule Dalein Diallo lorgne très fort vers une participation à l’élection pestilentielle du 18 octobre prochain. En témoignent, le paiement de la caution de 800 millions de francs glissants et le projet de budget pour la campagne électorale concocté depuis le 5 juillet dernier. Ce budget dont les vendeuses de cacahuète ont reçu leurs copies habituelles destinées à l’emballage, monte à 27 590 180 696 francs glissants. Près de trois petits millions de dollars des États-Unis. Les vaches sont toujours maigres dans cette période de Covid-19, mais, le parti saura toujours se débrouiller. Décortiqué à tête reposée, ce budget ne comporte pas moins de neuf chapitres principaux :
Chapitre 1 : Dynamisation des CEL, les commissions électorales locales. Ce pognon va servir à entretenir les acteurs du processus déployés sur le terrain.
Chapitre 2 : Suivi des activités des différentes phases du chronogramme de la CENI. Il tient compte de la mise en place des CAERLE, les commissions administratives de révision des listes électorales : formation des membres de Caerle, primes superviseurs transports, pré affichage et affichage des listes électorales, réception matériel électoral et distribution des cartes et suivi de la cartographie électorale.
Chapitre 3 : Formation : Tant au niveau national, préfectoral que local
Chapitre 4 : Plateforme informatique pour matériel et suivi.
Chapitre 5 : Investiture du candidat comprenant les frais de l’investiture et la caution ainsi que l’organisation du congrès d’investiture.
Chapitre 6 : Appui à la campagne électorale appelé à couvrir la tournée du président avec tout le bataclan que vous connaissez en de carburant, primes, hébergement, mouvements de soutien
Chapitre 7 : Sécurisation du scrutin avec ses divers perdiems
Chapitre 8 : Dispositif sanitaire
Chapitre 9 : Suivi évaluation des activités.
Ce budget présente quand même une ou deux facettes bien particulières. Il date du 5 juillet 2020. On dit que gouberner, c’est prévoir. Il a été concocté bien avant le début des consultations des instances dirigeantes du parti pour savoir s’il faut, oui ou non, participer à la pestilentielle du 18 octobre. C’est peut-être pour cette raison que les résultats n’ont pas été rendus publics à temps. A moins que les « consultés » n’aient choisi de traîner les pieds pour avoir été absents des neufs chapitres du budget.
L’autre perle remarquable porte sur l’acquisition d’un logiciel d’une valeur de cent millions de francs guinéens. Grand Dieu ! Qu’est-ce qu’il fabrique ce logiciel ? Même s’il est capable de proclamer la victoire d’un candidat arrivé dernier, il coûte trop cher. Ne discutez-même pas !
Oumar Tély