C’est désormais officiel. Le colonel Mamady Condé, commandant du Bataillon spécial des commandos en attente de Samoreyah-BSCA (Kindia) a été tué par « des hommes armés », dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 octobre 2020. La situation est sous contrôle. C’est le dirlo de la DIRPA, Aladji Cellou qui a confirmé la nouvelle sur sa page Facebook, au nom du ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale, en ces termes :
«Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 octobre 2020, des hommes armés ont ouvert le feu dans l’enceinte du Camp militaire de Samoreyah à Kindia blessant mortellement le colonel Mamady Condé, commandant du Bataillon spécial des commandos en attente de Somoreyah-BSCA.
Les Forces de défense ont immédiatement réagi pour sécuriser le camp et ses environs. La situation est sous contrôle à Kindia. Des enquêtes sont ouvertes et les ratissages se poursuivent. »
Le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale, ajoute la DIRPA, «présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée, au président de la République, au chef d’État-major général des Armées et à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité.»
Des langues fourchues murmurent que les présumés auteurs de la mort du Colonel Mamady Condé auraient libéré des « bidasses » détenus à la prison de Kindia. Les rues-meurent parlent aussi d’un déploiement de renforts à Kindia, venus de Forécariah.
L’entrée de Kaloum (base de l’Administration dont la Présidence de la République et centre des Affaires à Cona-cris) située au niveau du Pont des pendus (8 novembre) jusque-là bouclée, a été rouverte. Dans les premières heures de la matinée, véhicules, motos et même les piétons étaient interdits d’accès par la garde présidentielle, ces hommes aux yeux rouges comme leurs bérets, armes au poing.
Cette situation intervient au moment où le Prési Alpha Grimpeur, candidat du RPG arc-en-ciel pour un 3è mandat devait faire un meeting à Coyah et Conakry (au stade du 28 septembre) ce vendredi, 16 octobre, au compte de la Présidentielle du dimanche 18 octobre.
Mamadou Siré Diallo