Le 18 octobre, nous nous rendrons aux urnes pour choisir notre prochain président de la République. Le choix qui s’impose à nous est très simple: l’alternance, la consolidation des acquis démocratiques de la Guinée ou l’assassinat de notre jeune démocratique par la confiscation du pouvoir par une poignée de Guinéens et l’instauration à très court terme d’une présidence à vie. Contrairement à certains, je crois en l’alternance et je rêve de voir un jour l’alternance démocratique devenir une réalité. La démocratie ne se résume pas à l’alternance mais elle n’est pas non plus contraire à la démocratie comme le soutiennent certains. Dans toutes les grandes démocraties, il y a une possibilité d’alternance. Une démocratie sans possibilité d’alternance est une démocratie de façade, une démocratie factice.
Si le principe de la limitation du nombre de mandats qui garantit l’alternance était contraire à la démocratie, les rédacteurs de la « nouvelle constitution » ne l’aurait pas repris. En effet, une constitution censée faire avancer la démocratie ne pourrait pas reconduire une règle contraire à la démocratie. C’est dire la limitation est un principe essentiel. C’est pourquoi, je voterai le 18 octobre 2020, l’alternance démocratique. Mais je ne me contenterai pas de voter simplement; je voterai utile. Et le vote utile, c’est incontestablement, Monsieur Mamadou Cellou Dalein Diallo.
En 2010, deux critères essentiels ont guidé certains Guinéens dans leur choix porté sur le Professeur Alpha Condé « sa constance » dans son opposition aux régimes de Sékou Touré et de Lansana Conté et le fait de n’avoir jamais été associé à la gestion de ces deux régimes. Rien d’autre. Ces deux critères lui ont assuré des préjugés très favorables.
On peut reprendre les mêmes critères de choix à propos de Monsieur Mamadou Cellou Dalein Diallo. Depuis dix ans, il se bat pour ne pas que notre pays sombre dans une nouvelle démocrature. Son parti politique a été l’avant-garde du combat pour la consolidation des acquis démocratiques de la Guinée et un rempart contre les dérives du pouvoir. Ses militants en ont payé un lourd tribut en termes de pertes en vies humaines et de destructions de biens.
Il n’existe pas en Guinée un parti qui a perdu autant de militants que le parti que dirige cet homme politique. Pour une question d’égo, M. Mamadou Cellou Dalein Diallo n’a pas bénéficié de suffisamment de soutien de la part d’autres acteurs politiques même lorsqu’une chape de plomb s’abattait sur ses militants. Pire, il a même été constamment la cible d’autres opposants. C’est-à-dire qu’il est l’opposant principal au régime mais il a ses propres opposants. Mais il a tenu la dragée haute à tous ses adversaires. Ce combat est celui de tous les Guinéens et ne doit pas être vain. En plus, Monsieur Mamadou Cellou Dalein Diallo est l’un des rares hommes politiques à ne s’être jamais associé à la gestion du pouvoir actuel. Ce qui lui vaut d’ailleurs une très grande adversité qui frise parfois la haine. Je n’ai jamais été militant de l’UFDG, mais je vote Mamadou Cellou Dalein Diallo.
MT