Le ministère du Budget a soumis le mercredi 25 novembre aux dépités le projet de loi des finances initiale 2021 pour examen. Il prévoit un taux de croissance de 5.5%, une pression fiscale de 13%, 12.4% au développement rural. Selon, Ismaël Dioubaté, la structure budgétaire de l’exercice 2021 est le suivant : « Taux de croissance : 5,5% du PIB, Taux d’inflation moyen : 8% ; Taux de pression fiscale : 13 % ; Réserves de la BCRG à plus de trois mois de couverture des importations ; Taux de change : 9 996,8 Gnf pour 1 dollar. Un déficit budgétaire de -2,3% du PIB et un solde budgétaire de base de 0,5% du PIB ».

Pour atteindre ces objectifs, Ismaël Dioubaté annonce que le gouvernement entend renforcer les efforts de mobilisation des recettes supplémentaires et éliminer progressivement les exonérations fiscales : « Recettes totales : 23 400,3 Mds, soit 14% du PIB ; Dépenses totales : 27 627,7 milliards, soit 16,5% du PIB dont 8 222 milliards en dépenses d’investissement, soit 5% du PIB ; Solde de base : 867 milliards, soit 0,5% du PIB. Le déficit budgétaire qui en résulte s’établit à 4 228 milliards et sera couvert par des ressources de financement à hauteur de 7 476 milliards et des charges de financement à hauteur de 3 248 milliards.

La répartition des recettes hors dons projetées en 2021 par régie se présente ainsi qu’il suit : Direction Générale des Douanes pour 10 844 milliards, soit un accroissement de 18% par rapport à 2020 ; Direction Nationale des Impôts pour 9 719 milliards, soit un accroissement de 22% ; Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique pour 1 517 milliards, soit un accroissement de 28% ».

Pour atteindre les objectifs de la politique budgétaire, le ministre du Budget a annoncé des mesures de politique et d’administration fiscales, notamment la généralisation, au plus tard à fin mars 2021, du système de télé déclaration et de télépaiement des impôts et taxes ; la finalisation avec l’appui du FMI du modèle de prévision des recettes minières ; la non reconduction des exonérations fiscales aux entreprises du secteur du tourisme et de l’hôtellerie dans le cadre du plan de riposte à la pandémie Covid-19 ; l’élargissement de l’assiette de la taxe sur les assurances ; le recouvrement des impôts grâce à une meilleure intégration des bases de données fiscales et douanières ; l’élargissement des activités du Guichet Unique du commerce extérieur ; le renforcement de la collecte de la Contribution Foncière Unique (CFU).

Oumar Tély Diallo