Le ministère des Mines et de la Géologie, les mystères des Transports et du Budget ont signé le jeudi 12 novembre, la Convention ferroviaire et celle portuaire pour le transport et l’évacuation du minerai de fer des blocs I et II de Simandou par Winning Consortium Simandou.

Les conventions ferroviaire et portuaire portent sur les conditions de construction des infrastructures. Cette signature marque la finalisation de ces deux dernières conventions, complète le cadre d’investissement du projet. Le Consortium s’est engagé à construire un chemin de fer d’une longueur de 650 à 679 km reliant la mine à un port en eaux profondes d’une capacité de 80 millions de tonnes par an, situé à Matakang (Forécariah) sur les côtes guinéennes. « Le coût global du projet est estimé à 15 milliards de dollars US pour la mine, les infrastructures et les coûts associés, auxquels s’ajoute 1 milliard pour la construction d’une aciérie. Le montant total des investissements envisagés est estimé à près de 16 milliards USD, repartis de la manière suivante : 1 milliard pour la réalisation de l’infrastructure portuaire ; 5,5 milliards pour la réalisation de l’infrastructure ferroviaire ; 1,5 milliard pour la construction des équipements et installations de la mine ; 7 milliards pour la Phase II du projet pour l’extension de la capacité de la Mine, du port et au doublement de la voie ferrée ; 1 milliard pour la construction de l’aciérie d’une capacité de 500 000 tonnes ».

Selon le ministère de nos Grises Mines, l’Investisseur a déjà démarré les travaux : Reprofilage, réhabilitation et agrandissement de 140 kilomètres de route reliant Kérouané et Kankan ; démarrage de la construction du Camp de Base, des routes d’accès et de l’Aéroport de Kérouané ; phase exploratoire du plateau cible et lancement des études de préfaisabilité ; démarrage des études et travaux de conception de la voie ferrée ; et démarrage des études et travaux préparatoires pour la construction du port de service. En termes d’emplois, selon les projections, le projet créera jusqu’à 1 360 emplois (à temps plein et partiel) pendant la phase de recherche, 30 000 emplois directs en phase de construction et 10 000 pendant la phase d’exploitation. En ce qui concerne les emplois indirects, ils pourront atteindre les 65 000 en phase de Construction et 20 000 en phase d’exploitation. Toujours sur la base des hypothèses, les revenus directs de l’Etat sont estimés à 15,5 milliards de Dollars US sur la durée de la Convention de Base du projet (25 ans).

OTD