Arrêté le mercredi 11 novembre, le vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, Ibrahima Chérif Bah a été incarcéré à la Maison centrale de Coronthie à Kaloum le 13 novembre. La justice guinéenne le soupçonne d’être mêlé aux violences post-électorales. Son épouse, Hadja Maïmouna Diallo, vice-présidente des femmes de l’UFDG, dénonce une injustice. Elle compte se battre jusqu’à la libération de son mari.
Elle prend à témoin l’opinion nationale et internationale « sur les injustices qui sont en train d’être commises par ce régime fasciste du président Alpha Condé. Quelles que soient la haine, la jalousie ou l’hypocrisie, ils ne parviendront jamais à prouver la culpabilité de M. Ibrahima Chérif Bah et ses collègues».
Hadja Maïmouna Diallo s’insurge contre la justice à double vitesse : « Elle traque les hommes responsables en lieu et place des vrais criminels qui ont tué froidement et à visage découverts des centaines de Guinéens ou encore des bandits à col blanc qui pillent à ciel ouvert nos ressources. Ils s’attaquent aux plus grands symboles et personnalités de notre pays. L’histoire retiendra la banalisation et la destruction de nos valeurs par ce régime. Tant les valeurs intellectuelles, morales et spirituelles. L’histoire retiendra encore l’utilisation exacerbée de la haine et du racisme, comme moyen de gouvernance », écrit-elle sur sa page Facebook. D’ajouter : « Je suis certaine que les commanditaires auront à répondre de tous ces actes devant l’histoire et subiront un châtiment à la hauteur de leur forfaiture. Dieu leur fera payer d’une manière ou d’une autre. Les exemples sont nombreux dans la vie. La légitimité de notre combat n’est plus à démontrer. C’est une question de vie ou de mort. Nous restons plus déterminés que jamais pour ce noble combat. Nous luttons et lutterons sans relâche pour la justice, la démocratie et l’alternance. Battons-nous, tous, plus que jamais, pour récupérer notre victoire pour le plus grand bonheur du peuple de Guinée. Pas de recul», conclut-elle.
Kadiatou Diallo