Faisant référence aux événements qui ont endeuillé Macenta ces derniers jours, Oyé Guilavogui, ministre de l’Environnement et des eaux et forêts, a eu ces maux pour l’Axe Bambéto-Cosa-Kagbélin : « Il ne faut pas que Macenta ressemble à Bambéto.» Ajoutant entre autres gentillesses que la malédiction de cette zone ne doit atteindre Macenta. Il n’en fallait davantage pour sortir Sékou Koundouno de ses gongs :
Oyé Guilavogui, un irréfléchi qui ne mérite même pas de diriger même une famille, tient des propos honteux et déshonorants à l’encontre d’une localité pionnière de la lutte pour la démocratie en Guinée. De tels propos indécents, irresponsables, venant de surcroît d’un commis de l’État, est scandaleux et hautement méprisants mais comme c’est avec le tyran Alpha Condé, tout est possible, car sa gouvernance est teintée, nourrie d’ethnocentrisme et de divisionnisme. Les paisibles citoyens n’y échappent guère.
Je rappelle à monsieur cet imposteur de la République que Bambéto est le symbole du combat démocratique et de l’État de droit en Guinée. Ceci ne date point d’aujourd’hui, Des jeunes de cet axe ont payé un lourd tribut pour l’avènement du monarque Alpha Condé aux affaires, Alpha qui est aujourd’hui un espoir déchu.
Je lui rappelle également que Bambéto est la sentinelle, le dernier rempart de la sauvegarde pour notre jeune démocratie, prise en otage par les putschistes d’Alpha Condé. La jeunesse de cette contrée représente un exemple vivant en termes d’engagement citoyen.
Incapable d’apporter la solution aux nombreux problèmes dans le domaine des eaux et forêts et l’environnement, il s’invite à vociférer sur les dignes citoyens qui mènent l’héroïque combat héroïque de la localité, leur lançant ses insanités et ses propos malsains. Je suis révolté d’entendre de tels individus parler au nom de mon pays, de tels gens qui ne méritent leur fonction que par rapport à leur capacité de mentir, tromper et manipuler leur communauté qu’ils prennent pour du bétail politique. Nous sommes certains qu’Oyé Guilavogui et sa clique répondront tôt ou tard devant la justice populaire.
Sékou Koundouno,
Responsable des stratégies et planification, FNDC