Ils sont au total cinq (5) personnes dont quatre (4) jeunes et un (1) adulte à avoir été épinglées dans une opération d’arrestation de vendeurs et de consommateurs du chanvre indien, dans la soirée du jeudi 10 décembre 2020. C’est au quartier Gare en face de l’université de Kankan, qu’ils ont été arrêtés. Ces consommateurs de drogue en public sont  également supposés être des bandits de grand chemin qui troublent le sommeil des citoyens de Kankan. Le Maire Mory Kolofon DIAKITÉ explique les circonstances dans lesquelles ils ont été pris

« J’ai été alertée depuis un moment, que ces gens prennent de la drogue en public précisément au terrain de l’université. C’est ainsi que ce matin j’y suis allé. Je les ai effectivement trouvés avec une très grande quantité de drogue. Et ils en consommaient. C’est comme ça que j’ai alerté le commandant du camp. Et ensuite nous avons procédé à leur arrestation », a-t-il dit.

Pour le Maire, ces consommateurs de stupéfiants sont à l’origine des attaques et vols dans la ville. C’est pourquoi, il invite toute la population à dénoncer les points de vente de la drogue en public « Nous estimons que ce sont eux qui sont en train de rendre la vie difficile aux citoyens, parce que quand un individu consomme de la drogue, il ne devient plus lui-même, il devient nuisible à la société. C’est pourquoi je demande à tous les citoyens de se lever pour dénoncer les points de rassemblement de ces drogués. Ceux qui sont pris aujourd’hui serviront d’exemple aux autres. Nous allons les mettre tout à l’heure entre les mains de la justice. Je demande à tous de ne pas se rendre justice », a-t-il laissé entendre.

La vente et la consommation du chanvre indien se fait à ciel ouvert partout à Kankan, notamment le long du fleuve Milo, en face de l’université de Kankan et dans les quartiers périphériques Bordeaux et Briqueterie. Depuis pratiquement un mois, l’insécurité et la justice populaire ont refait surface.

A en croire les autorités, ces consommateurs du chanvre indien seraient à la base de l’insécurité à Kankan.

A. Sylla