Le SNAESURS, Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ira en grève du 22 au 26 janvier 2021 dans toutes les universités et tous les instituts de recherche scientifique du bled. Il invite l’ensemble des travailleurs à observer un arrêt de travail durant quatre jours ouvrables. Les syndicaleux reprochent au goubernement d’avoir retardé le paiement des primes d’incitation. Ils dénoncent aussi la non application des points du protocole d’accord signé entre le SLECG et le gouvernement le 14 mai 2019, le retard du paiement des subventions des trimestres 4 et 5 de 2020 des IES/CRS, l’expiration de la période moratoire sans qu’aucun des points de revendication ne soit satisfaits.
Selon la déclaration qui nous est parvenue, le Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique assure que si rien n’est fait pour la satisfaction de leurs différentes revendications, la grève sera reconduite dès mardi 26 janvier prochain. « Conscients de la maturité et du niveau de réflexion qui vous caractérisent, le bureau exécutif national invite à observer cette cessation du travail de manière vigoureuse jusqu’à la satisfaction des revendications susmentionnés ».
Mamadou Mouctar Bah, enseignant-chercheur à l’université de Labé, premier secrétaire général adjoint du SNAESURS que nous avons joint, a exhorté les autres syndicats du secteur de l’éducation à les soutenir dans cette démarche, car poursuit-il, la prime d’incitation, c’est une affaire commune.
Yaya Doumbouya