Le Congrès américain a réussi à valider la victoire définitive du candidat démocrate, Joe Biden, aux dernières élections présidentielles. Aussi, devient-il difficilement le 46è Président des Etats-Unis. Cette validation ne s’est faite pas de tout repos. Donald Trump pour qui l’Afrique ne saurait compter que de pays de merde, s’est montré un vrai président de merde. Il a tenté de domestiquer toutes les institutions américaines. Du FBI à la Cour Suprême, il a étendu sa main de « président africain» sur tout, pour tout masquer, tout obstruer, tout ramener à sa personne, à ses intérêts, à la fausse « grandeur américaine.»  Il a contesté l’incontestable. Il a secoué les remparts, bousculé les digues, inversé les valeurs, contesté le scrutin du 3 novembre avec sa dernière énergie de tricheur éhonté. Il a voulu saisir la dernière chance qu’offrait le dernier maillon du processus électoral pour faire jaillir ses dernières griffes en vue de saboter la dernière confirmation par le Congrès de la victoire de Joe Biden. Ce mercredi  6 janvier, il a atteint le sommet des sommets. Ses hooligans ont pris d’assaut le Capitole, l’apothéose de quatre années de scandales permanents. Il y a eu quatre morts et une cinquantaine d’arrestations.

Le monde s’est indigné. L’Afrique s’est interrogée sur l’avenir de sa démocratie. Elle a raison de s’inquiéter de la nocivité de ses propres présidents-dictateurs. Mais Tierno Monenembo avait déjà indiqué le chemin. On ne tremble pas devant le dictateur. On lui apporte la contradiction. On lui oppose la résistance. On le regarde droit dans les yeux pour lui dire ceci: « Si tu es un président de merde, moi, je suis un citoyen lambda, propre parce que prêt à te résister. Le pays est nôtre. Il faut que tu le saches ! »

Si Joe Biden était en Guinée, il n’aurait pas prononcé le soir du 7 janvier 2021 son premier discours de président élu. Les balles de Bafoé auraient écumé « les quartiers chauds ». Les délateurs du RPG auraient indexé les voisins suspects. Les engins de Damantang, de Bouréma Condé, de Dr. Diané achetés au prix fort avec l’argent du citoyen lambda, auraient encerclé le domicile de Biden. Le silence absolu de toutes les institutions républicaines sans exception aucune, émasculées à souhait, aurait tiré le vrai coup de grâce. Joe Biden aurait pu être un président-bidon si les institutions américaines avaient été taillées à la mesure d’un président à la fois hooligan et bidon. Ce sont celles-là qui ont fonctionné, qui ont résisté, qui ont dit à Donald Trump : « Hé, narine, tu n’es que nez ! » Obama l’avait devancé : « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes. » Il doit encore se marrer de la cinglante réponse de Blaise Compaoré, alors président du Faso. « Il ne saurait y avoir d’institutions fortes sans hommes forts.» Lui, non plus, n’a pas dû finir d’y méditer. A posteriori, comme le font tous les présidents de merde qui pullulent dans les présidences africaines.

Aujourd’hui, privé du pain quotidien de son Administration de merde, Facebook, Twitter et Instagram, Donald Trump a reconnu pour la première fois qu’il quitterait ses fonctions le 20 janvier prochain. En promettant une transition « ordinaire » avec Joe Biden. Non mais, que pouvait-il faire d’autre ce président de merde ? Malheureusement, il n’est pas seul. Merci d’avertir les autres !

DS