Alors que l’interdiction de la vente du carburant au marché noir a été reconduite il ya environ 3 mois, automobilistes et motocyclistes déplorent cette interdiction de la part de l’Etat. Un vendeur désœuvré, rencontré au carrefour Enco5 dans la commune de Ratoma crie au chômage: « Je suis au chômage depuis 3 ans, c’est pourquoi je vendais de l’essence qui m’était très bénéfique. Cette interdiction m’a beaucoup affecté, car difficilement j’arrive à joindre les deux bouts. Je considère d’ailleurs que cette interdiction, c’est le long de la route de Leprince seulement qu’elle est appliquée. Ailleurs, comme sur l’autoroute Fidel Castro, la vente continue sans aucune menace », explique Mamadou Djouhè Bah, amer.
Saliou Baldé, chauffeur de taxi se plaint de son côté: « On est gravement impacté par l’interdiction de la vente du carburant au marché noir. Avant, on en trouvait partout, maintenant il nous faut nous déplacer loin pour nous ravitailler dans une station-service. »
« J’ai l’habitude d’acheter du carburant chez mon voisin avant de sortir pour le travail, mais parfois je tombe en panne de carburant. Avec le marché noir, le ravitaillement était facile, mais cette interdiction nous plonge dans une situation difficile, parce qu’il m’arrive de pousser la moto pour chercher une station – service de proximité», Oumar Bah, conducteur de taxi-mot, n’en revient pas au rond-point de Bambéto.
Bailo Diallo