Ce 2 février, Bah Oury, le leader de l’UDRG (Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée), a twitté que la justice et la solidarité qui composent la devise de la Guinée sont des obligations pour les autorités de mieux traiter les victimes des déguerpissements en cours. Les opérations de déguerpissement ont été lancées samedi 30 janvier à Kaloum par le ministre de la Ville et de l’Aménagement du territoire, Ibrahima Kourouma. Selon le ministre, l’initiative vise à libérer les emprises sur la voie publique à Conakry et à Dubréka. Bah Oury estime qu’agir en conformité avec les fondements du droit est indispensable. «Les déguerpis doivent être prévenus et dédommagés pour leur permettre de survivre et se recaser. Nul ne conteste la nécessité d’assainir les trottoirs encombrés de la ville de Conakry. Il est normal que la puissance publique puisse récupérer des espaces déjà bâtis pour des travaux d’utilité publique. Ce droit régalien impose toutefois des règles et des obligations», explique le président de l’UDRG. Qui ajoute que la devise nationale impose aux pouvoirs publics de trouver les formes appropriées pour aider les victimes, car «se loger est un droit essentiel des droits de l’Homme», rappelle-t-il.
Yaya Doumbouya