Au début de la semaine passée, la police française a interrompu une soirée dans un domicile privé du 8è arrondissement de Paris. Parmi les hommes présents ce soir-là, George Weah Junior, fils de l’ancien footballeur actuellement président du Liberia. Selon la police, l’homme est alcoolisé. Il a le temps de brandir son passeport diplomatique avant que les forces de l’ordre ne l’interpellent pour « outrage » et « rébellion ». Auditionné le 4 février par la police en présence de l’ambassadeur du Liberia en France, l’affaire est classée sans suite et l’homme ne sera pas poursuivi.

Malheureusement, cette soirée n’est pas une première pour George Weah Junior. Selon des informations du quotidien, le Parisien, l’homme est un amateur des fêtes et ne se prive pas d’en organiser dans son appartement de Saint-Germain-en-Laye en banlieue parisienne. Sauf que depuis mars dernier, des règles sanitaires strictes préconisent d’éviter les rassemblements privés afin de bloquer la diffusion du coronavirus. Une réglementation qui n’a pas empêché George Weah Junior d’inviter très régulièrement des convives « clandestins » sur sa terrasse de 50m². Le voisinage rapporte qu’une ambiance de boîte de nuit règne chez M. Weah. La musique à fond, des cris, des rires, un stroboscope et des fêtards ivres qui laissent traîner au petit matin des cadavres de bouteilles de champagne sur les trottoirs. Plusieurs fois des voisins agacés ont appelé la police pour tapage nocturne mais l’homme se serait contenté de payer les amendes de ses convives pour non-respect des mesures de distanciation physique. Des interventions qui ne l’ont pas empêché de continuer d’organiser de nouvelles soirées. Interrogé par Le Parisien après être sorti du commissariat, George Weah Junior raconte s’être fait remonter les bretelles par son père. Le président du Liberia n’aimant pas vraiment que son fils mette en jeu la réputation de son pays. George Weah Junior a assumé ses actes devant les policiers et s’est excusé auprès du voisinage. 

Dommage que nombre de rejetons de présidents africains soient des soulards et des pervertis de la taille de George Weah Junior. L’argent du pauvre peuple libérien passe ainsi dans les caves  d’appartements huppés du 8è arrondissement de Paris ou de Saint-Germain-en-Laye alors que dans les taudis de Monrovia, on n’arrive pas à manger deux fois par jour.  On se rappelle encore les soirées d’orgies bien arrosées organisées par le fils d’Ibrahim Boubacar Keita à la veille même du renversement de son père de président. Peut-être que la Guinée a un peu plus de chance avec Mohamed Condé, même si les fortunes qu’il place quotidiennement dans les paradis fiscaux échappent à la curiosité des affamés guinéens.

Avec AFP