C’est une histoire invraisemblable que rapporte le quotidien camerounais, La Nouvelle Expression du mardi 2 février. M. le Professeur Maurice Aurélien Sosso, Recteur de l’Université de Yaoundé I, « la mère des universités camerounaises, » a vu son épouse et l’une de ses enseignantes se crêper le chignon en bonne et due forme dans son propre bureau. Mesdames Patricia Sosso et Damaris Enyegue, chef de division dans la même institution, se sont livrées à un pugilat des sévères au Rectorat de Yaoundé I, avec le Recteur dans le rôle d’arbitre…silencieux.
Une source ayant assisté à la rixe affirme que l’épouse du recteur a été alertée de la présence d’une maîtresse de son mari dans son bureau. Elle débarque sur les lieux à la vitesse de l’éclair. Elle prend soin de se faire annoncer comme le font les autres visiteurs auprès du chef du protocole de l’Université. Puisque nous sommes en Afrique, ce chef de protocole se trouve être le frère cadet de Madame. Le recteur la reçoit au salon. Ils échangent quelques minutes sans aucun bruit, puis elle demande à entrer dans le bureau. Ce que monsieur le Recteur lui accorde sans rechigner. Mais dès qu’elle y accède, la voilà nez à nez avec Mme Damaris Enyegue, installée confortablement sur une chaise. Les choses se gâtent. C’est elle que l’épouse de M. le Recteur soupçonnait déjà d’être la maîtresse de son mari, Elle l’empoigne et se met à la rouer de coups en proférant toutes sortes d’injures et d’insanités. Le recteur n’a pas pu la contenir. « C’est son garde-du-corps qui arrive précipitamment pour maitriser la dame en furie.» Selon La Nouvelle Expression, Mme Patricia Sosso a d’ores et déjà quitté son foyer conjugal. Quant à Mme Damaris Enyegue, épouse du frère cadet du ministre Henri Eyebe Ayissi, elle n’aurait pas encore formellement déposé une plainte suite à cette agression. Mais la procédure serait en cours.
Quant aux recteurs des universités guinéennes, ils ont beaucoup plus de chance que leurs homologues du Cameroun. Ils n’ont de soucis qu’avec le Département « Vols et braquages » qui commence à utiliser le coffre-fort de l’université de Sonfonia pour faire des travaux pratiques.
Mohamed Diallo