Le ministre d’Etat, Zagamor (ou vif) Sylla a rencontré les recteurs et directeurs généraux des institutions d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et les centres de documentation et d’information le 9 avril. L’objectif était d’évaluer les problèmes du sous-secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et trouver des solutions.
Ces problèmes vont de la formation payante, à la formation des formateurs, puis le bilan 2020 des Institutions de recherche scientifique et Centres de documentation, de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité, ainsi que le ProDEG, les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles et le Projet INDIGO, (Internationalisation et Développement des Indicateurs pour une meilleure Gouvernance de l’Enseignement Supérieur guinéen). Ce projet a fait un diagnostic en novembre 2018 avec une mission de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sur les institutions d’enseignement supérieur guinéen : absence d’institutions de gouvernance, insuffisance et infrastructures inadaptés, manque d’équipement, insuffisance de personnels qualifiés, insuffisance de ressources financières, effectifs pléthoriques, insuffisance de coopération interuniversitaire à l’interne comme à l’externe etc. Ce que le projet tente de corriger.
Le ministre d’Etat Zagamor (ou vif) Sylla, a promis de mettre en œuvre un programme de formation des formateurs, régulariser le cadre de travail et d’enseignement, mettre en place des Conseils d’Administration, etc. Il entend mener des actions pour rationaliser les programmes offerts dans les institutions d’enseignement supérieur afin contribuer à la « qualification du système » en Guinée.
Il a invité les autres acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Guinée à poursuivre les réflexions en vue d’améliorer les politiques nationales.
Tély Diallo