Le 16 juillet, quatre gros cylindrés de l’UFDG : Ousmane Gaoual Diallo, Ibrahima Chérif Bah, Abdoulaye Bah et Cellou Baldé, ont bénéficié d’une liberté conditionnelle. Selon le communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, la direction de l’Administration pénitentiaire leur accorde une semi-liberté ou semi-prison pour qu’ils puissent se soigner, en attente d’ouverture de leur procès. Militants, responsables de l’UFDG et autres partis politiques de l’opposition, membres d’organisations de la Société civile défilent aux domiciles des semi libérés en témoignage de sympathie. Dans ce cadre, une délégation composée de maires, de conseillers communaux, de fédéraux du parti, venus de Conakry et de l’intérieur du pays se sont rendus chez le vice-président Ibrahima Chérif Bah, dans l’après-midi du lundi 26 juillet. Trois des quatre anciens pensionnaires de la Maison centrale de Conakry étaient présents, Ousmane Gaoual Diallo, avait rendez-vous avec les médecins. Cellou Baldé, patron des fédérations de l’intérieur a pris la parole : «Nous ne sommes pas allés en prison à cause de nos familles où en notre nom, nous savons tous pourquoi nous nous sommes retrouvés là-bas. Mais les soutiens manifestés à l’extérieur nous ont réconfortés, nous avons compris que nous n’étions pas seuls. Le parti (UFDG) s’est mobilisé, les bonnes volontés, les autres partis politiques se sont mobilisés. Nous sommes allés en prison en responsables de l’UFDG, nous en sommes sortis en responsables de l’UFDG, personne n’a changé. Certes, nous sommes en semi-liberté, mais nous aurons une liberté totale, parce que nous sommes convaincus que nous n’avons rien fait».
Et l’ancien député uninominal de Labé d’inviter les militants à la patience : «Quand nous serons blanchis, les choses seront plus faciles. Nous reprendrons les activités comme d’habitude. Nous sommes sous contrôle judiciaire, nous ne voulons pas qu’on dise que nous avons fait ceci ou cela, c’est pourquoi ce contrôle est révoqué».
C’est le moment qu’a choisi, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, dans une harangue martiale, de se gausser du dessein satanique d’Alpha Condé, de faire imploser l’UFDG de l’intérieur.
Yacine Diallo